La police ivoirienne franchit un pas de plus dans sa traque contre les bandits de grands chemins et autres hors-la-loi. Ces derniers ne pourront plus échapper facilement à la loi. Avec le passeport Interpol, ils seront cueillis dans leur cachette. Ce document international a été présenté hier à la direction générale de la police, au Plateau par le chef du bureau central national d’Interpol, le commissaire Angui Eboi Alain. Après son adhésion à Interpol en 1961, la signature de l’accord de siège en 1994 et l’obtention du bureau régional de siège, la Côte d’Ivoire a-t-il indiqué, dans sa coopération avec les autres polices du monde, ne pouvait qu’adhérer à l’utilisation du passeport Interpol. Différent d’un passeport ordinaire de par sa texture et sa capacité de résistance (conserve toutes ses données même en tombant dans l’eau), le passeport Interpol est un document de 12 pages qui exempte son détenteur de toute procédure de visa. Une avancée notable dans la lutte contre les grands bandits. «Les malfaiteurs peuvent franchir rapidement les frontières des pays. Alors que les agents d’Interpol doivent remplir des formalités administratives pour se lancer à la poursuite des ces bandits. Le but de ce document est de faciliter le déplacement des agents en leur permettant de mener avec célérité les enquêtes internationales », a expliqué le conférencier. Délivré depuis le siège de l’Organisation en France pour une durée allant d’un à cinq ans, le passeport Interpol ne peut être utilisé que dans le cadre des activités liées à Interpol et sur présentation du passeport national en cour de validité.
Dao Maïmouna
Dao Maïmouna