La Fédération des établissements privés laïcs d’enseignement et de formation (Feneplaci) n’est pas d’accord avec le principe des inscriptions en ligne imposé par le ministère de l’Education nationale. Cette décision a été rendue publique, le 19 novembre dernier au cours d’une assemblée générale tenue, au siège de la Feneplaci aux Deux-Plateaux. Selon le Secrétaire général adjoint (Sga), Maurice Bamba, les établissements privés veulent procéder à l’inscription en ligne de leurs élèves par leurs propres moyens. «Nous ne sommes pas contre le fait que le ministère ait signé un contrat avec cette société privée. Mais, avant de prendre cette décision, les fondateurs d’écoles privées devraient être consultés. En plus, pour la plupart d’entre nous, la rentrée a débuté bien avant le 24 octobre. Ce qui veut dire que nos élèves ont déjà payé leurs frais d’inscriptions par l’ancienne méthode », a-t-il souligné. Le même jour, les syndicats de l’enseignement privé laïc et de l’enseignement confessionnel, réunis au sein de la Fédération nationale des syndicats de l’enseignement privé de Côte d’Ivoire (Fenapsepci) ont menacé d’entrer en grève le 29 novembre prochain. La décision a été annoncée, lors de l’assemblée générale extraordinaire qui a eu lieu récemment à la Bourse du travail de Treichville. Les enseignants dénoncent le non-respect des engagements pris par l’Etat face aux impayés de salaire qui s’élèvent à plus de 30 milliards FCFA et à l’instauration de l’inscription en ligne par la ministre de l’Education nationale. Pour Camara Oumar, vice-président de la fédération, cette décision prise par Kandia Camara ne fera qu’empirer les conditions de vie déjà difficiles des enseignants.
Adelaïde Konin et S.S (stagiaire)
Adelaïde Konin et S.S (stagiaire)