Le MIDD (Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits) était en Assemblée générale, le samedi 19 novembre 2011, à l’école primaire publique Amon d’Aby, au Plateau. Un rendez-vous qui a permis aux instituteurs d’interpeller les nouvelles autorités sur leurs problèmes qui durent depuis des années.
Mesmin Comoé, secrétaire général du MIDD, a d’entrée souligné que les promotions 1988, 1989 , 1990, 1991 et 1992, des instituteurs adjoints qui sont passés au grade d’instituteurs ordinaires n’ont pas, jusqu’à ce jour, perçu leur rappel du Cap. Une dette cumulée, a-t-il précisé, qui s’élève à plus de 6 milliards de F CFA. Les instituteurs ont, en outre, rappelé qu’ils ont accepté un accord avec l’Etat de Côte d’Ivoire pour percevoir une indemnité de logement de 30 000 F CFA par mois, de 2007 à 2009 , au lieu de 40 000 F CFA . Après cette période, Mesmin Comoé et ses camarades, disent être surpris qu’au lieu de percevoir les 40 000 F CFA comme convenu, c’est la somme de 35 000 F CFA qu’ils reçoivent. Tout en demandant aux nouvelles autorités de faire en sorte que les instituteurs puissent percevoir effectivement les 40 000 FCFA, Mesmin Comoé souhaite que le reliquat de l’indemnité de logement soit aussi payé. A cela, a souligné le secrétaire général du MIDD, s’ajoute la bonification indiciaire « qui malgré la prise d’un décret ne fait pas l’objet d’un payement correct». Mesmin Comoé dit donner au gouvernement la période qui court jusqu’à l’organisation des élections législatives pour se pencher sur leur situation. « Faute de quoi, nous aviserons », a-t-il prévenu. Avant de soutenir que les instituteurs méritent un meilleur traitement au regard, a-t-indiqué, des sacrifices consentis, pour sauver l’année scolaire 2010-2011 « malgré les difficultés liées à la crise sociopolitique ».
R.D