Belles prises du commandant Gaoussou Koné dit Jah Gao. Hier, au cours d’une conférence de presse, le commandant a présenté plusieurs armes de guerre saisies plus de fortes quantités de drogues, lors de ses différentes opérations. Ce sont, entre autres, six kalachnikovs, un fusil PCM, une lance-grenade, neuf chargeurs de kalachnikov, un canon scié et plusieurs armes légères. Ce sont des armes qui étaient en possession de certains éléments des forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), non mandatés par le commandant d’Abobo. « Ces armes ont été prises au cours de nos sorties, sur des éléments de ma zone qui n’avaient aucun ordre de travail et de mission, encore moins de laissez-passer, venant de moi », a confié le commandant. A cet effet, Jah Gao rassure la population pour dire que cette opération de désarmement des éléments Frci non mandatés sur sa zone de sécurisation, est l’une de ses grandes priorités. Selon lui, les auteurs de ces armes les utilisaient à de mauvaises fins. A savoir, les braquages et les prises en otage. Il a fait cas d’une famille qui a été menacée au pistolet à Abobo-Anador, par un élément Frci accompagné de trois civils ; ils ont ainsi réussi à emporter la somme de 150 mille francs. Informés, ses éléments se sont rendus sur les lieux. Les braqueurs ont donc été arrêtés et conduits au commissariat du 15ème arrondissement. A cela, s’ajoute cette belle prise d’une énorme quantité de cannabis, aux abords de la mairie d’Abobo. « Hier, (jeudi Ndlr), dans la soirée, les vendeuses de comprimés, aperçues aux alentours de la mairie d’Abobo, ont pris la fuite, après m’avoir aperçu au cours de ma patrouille. Je me suis donc dirigé vers ce lieu. Et, c’est là que j’ai trouvé cette quantité énorme de drogue », a expliqué Jah Gao. Une enquête étant en cours, le commandant promet mettre la main sur les auteurs. Notons que le commandant Gaoussou Koné est chargé de la sécurisation des communes d’Abobo, d’Anyama, d’Alépé et d’Agboville. En ce qui concerne l’intérieur, précisément Agboville, où la population a appelé le commandant qui s’y est rendu. En sa présence, des kalachnikovs enterrées ont été mises à jour. Pour preuve de cette ferme volonté de sécurisation des biens et des personnes, le commandant en notre présence a enfermé pour 15 jours de prison, un de ses éléments qui a menacé d’un pistolet, le mari de sa sœur.
N.B. (satgiaire)
