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Société Publié le lundi 21 novembre 2011 | Nord-Sud

Zadi Kessy sèche les larmes

Le président du Conseil économique et social n’est pas venu les mains vides à Okrouyo. Pour soutenir les familles éplorées et les chefs des différentes communautés dans leur malheur, Marcel Zadi Kessy leur a offert la somme de 5.000.000 de Fcfa. Par ailleurs, avant la cérémonie d’Okrouyo, qui a débuté à 13 heures, l’ex-Pca de Cie-Sodeci, accompagné des autorités préfectorales, s’est rendu dans le village de Mabéyiri 1 où il a remis une enveloppe de 1.300.000 Fcfa. Dans ce village, une seule famille, la famille Maboua, a perdu 26 de ses membres lors des évènements de la mi-mai. Partout où il est passé, Zadi Kessy a appelé au pardon. Il a demandé aux différentes communautés d’oublier toutes rancœurs pour reprendre leur cohabitation pacifique. Le fils de Yacolidabouo a dit avoir mis tout ce temps avant de venir parce qu’il ne voulait pas être là pendant que certains étaient encore cachés dans la forêt. Après avoir soutenu, dans l’ombre, les cadres qui ont réussi à ramener la confiance entre les différentes communautés, il était heureux de retrouver toutes les parties en place. « J’ai voulu venir au moment où tout le monde est présent pour pouvoir parler à tous», s’est-il réjoui. En toute franchise, le président du C.E.S s’est dit opposé à la catégorisation des populations. Il est, par exemple, contre le fait que les ressortissants de la Cedeao soient désignés comme tels, et que ceux-ci soient regroupés dans leurs quartiers, séparés de quartiers attribués uniquement aux autochtones. En un mot, il souhaite une véritable intégration. Une intégration qui s’accompagne, selon lui, de certains principes : les locaux doivent définitivement accepter les populations venues d’ailleurs et qui vivent sur place depuis des décennies. Ces populations doivent elles-aussi se soucier du développement de leur terre d’accueil et y participer. Pour Zadi Kessy, cela doit se faire dans l’ordre et la discipline. Il faut des chefs à la tête des différentes communautés et que chaque groupe reconnaisse à l’autre ce qu’il mérite.

C.S
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