Le financement du budget 2011 de la Côte d’Ivoire n’est pas totalement bouclé, comme d’aucun pourraient le croire. Sa monture a bien sûr été validée par le gouvernement ivoirien, mais le plus dur reste la mobilisation permanente des ressources financières qui devront permettre une couverture aisée des dépenses. C’est fort de cette délicate mission que le ministère de l’économie et des finances ne cesse de multiplier des rencontres avec l’ensemble de ses partenaires financiers. La semaine dernière, séjournant en région parisienne avec une importante délégation, le ministre des finances Charles Koffi Diby a eu une séance de travail avec les créanciers membres du club de Paris. Avant d’aller plus loin, il convient de savoir que ce regroupement informel de créanciers publics des pays en voie de développement a été fondé en 1956. Son objectif majeur est de trouver une solution aux difficultés des paiements que l’un des pays sous développés peut rencontrer. Le club de Paris ne se contente pas de gérer la dette publique par des procédures de rééchelonnement ou de refinancement, il a également à son actif, des initiatives d’annulation d’une partie de la dette des pays pauvres. Concernant le dernier accord signé entre la Côte d’Ivoire et ces créanciers, l’on retiendra qu’il a été conclu selon les termes dits « de Cologne » en vue de la mise en œuvre de l’effort intérimaire de l’initiative PPTE. La précision qu’il convient d’apporter à ce niveau est que, selon les termes de Cologne, les prêts consentis aux conditions de l’Aide Publique au Développement avant la date butoir sont rééchelonnés sur 40 ans dont 16 ans de grâce à un taux d’intérêt au moins aussi favorable que le taux concessionnel de ces prêts.
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