La place du secteur privé dans la relance économique de la Côte d’Ivoire est au centre d’une rencontre initiée par le patronat ivoirien à Yamoussoukro depuis hier. Le séminaire va définir la vision du privé dans les 30 ans à venir.
‘‘Comment sera notre pays en 2040 ? Ou comment voulons-nous que soit notre pays dans 30 ans? Quelles entreprises dirigerons-nous? Ou quelles entreprises nos futurs managers auront à diriger? Quelle société aurons-nous construit ou aurons-nous aidé à construire et quel aura été notre rôle dans cette marche vers notre avenir commun?’’ En 2010, à Grand Bassam, le patronat ivoirien, à travers la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a mené la réflexion aux fins d’apporter des réponses à ces interrogations. Des experts de tous les horizons, selon le président de la Cgeci, Jean Kacou Diagou, se sont projetés dans le futur. Ils ont décortiqué, avec de nombreux opérateurs économiques et de nombreux sachants, pendant plusieurs mois, divers aspects de l’évolution de la Côte d’Ivoire. Et, à l’en croire, ils ont relevé les failles et faiblesses du pays, mis en lumière ses forces et proposé des chemins à emprunter. Hier, à Yamoussoukro, le patronat ivoirien a initié un atelier sur le thème: ‘‘Côte d’Ivoire 2040 ’’; Plan stratégique du développement de la Côte d’Ivoire; Vision par et pour le secteur privé. Il s’agira, selon Jean Kacou Diagou, à l’issue des travaux qui se dérouleront sur deux jours, de critiquer, d’évaluer et de valider les fruits des observations, analyses et synthèses des experts. «Il y aura forcément à redire dans ces propositions et suggestions qui sont soumises. Mais, nous comptons sur chacun d’entre vous pour nous aider à aller chercher ce qu’il y a de bon dans ces propositions et le bien de notre pays», a expliqué M. Diagou aux séminaristes. Aujourd’hui, a-t-il soutenu, l’Afrique est considérée comme le nouvel horizon du développement mondial. «Nous ne devons pas manquer ce rendez-vous du développement. La Côte d’Ivoire ne doit pas manquer ce rendez-vous. Nous sortons d’une crise profonde qui a plusieurs racines, plusieurs causes. Nous devons saisir l’opportunité de penser nous-mêmes, de conduire de manière volontariste avec responsabilité notre avenir en évitant de faire les mêmes erreurs mais en puisant dans ce qu’il y a de mieux en nous», a-t-il exhorté. Le secteur privé, a-t-il souligné, joue un rôle déterminant dans la construction des nations. Raison pour laquelle, a-t-il indiqué, «nous avons invité nos gouvernants à nous impliquer dans les définitions des plans stratégiques de développement de nos pays, qui seuls, peuvent donner une réelle visibilité à tout investisseur public ou privé». De ce fait, a-t-il dit, la Cgeci a inscrit dans ses méthodes de partenariat avec l’Etat d’être pro-active en toute circonstance en faisant des propositions d’amélioration de l’environnement économique et social de la Côte d’Ivoire. Le ministre de l’Industrie, Dosso Moussa, qui a ouvert les travaux à l’hôtel Président, a salué l’initiative prise par le patronat. «La tenue de ce séminaire est la preuve de la détermination du secteur privé ivoirien à aller au bout de ses engagements et à contribuer de façon significative à la reconstruction de notre pays», a-t-il déclaré. Et, d’ajouter: «Le présent atelier «Côte d’Ivoire 2040» nous offre donc l’opportunité d’affiner avec le secteur privé ivoirien une vision commune fondée sur des réformes dont la finalité est de favoriser le développement à court, moyen et long termes et d’améliorer l’attractivité de notre pays et la compétitivité de nos entreprises».
K. Marras. D
Envoyé spécial
‘‘Comment sera notre pays en 2040 ? Ou comment voulons-nous que soit notre pays dans 30 ans? Quelles entreprises dirigerons-nous? Ou quelles entreprises nos futurs managers auront à diriger? Quelle société aurons-nous construit ou aurons-nous aidé à construire et quel aura été notre rôle dans cette marche vers notre avenir commun?’’ En 2010, à Grand Bassam, le patronat ivoirien, à travers la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci), a mené la réflexion aux fins d’apporter des réponses à ces interrogations. Des experts de tous les horizons, selon le président de la Cgeci, Jean Kacou Diagou, se sont projetés dans le futur. Ils ont décortiqué, avec de nombreux opérateurs économiques et de nombreux sachants, pendant plusieurs mois, divers aspects de l’évolution de la Côte d’Ivoire. Et, à l’en croire, ils ont relevé les failles et faiblesses du pays, mis en lumière ses forces et proposé des chemins à emprunter. Hier, à Yamoussoukro, le patronat ivoirien a initié un atelier sur le thème: ‘‘Côte d’Ivoire 2040 ’’; Plan stratégique du développement de la Côte d’Ivoire; Vision par et pour le secteur privé. Il s’agira, selon Jean Kacou Diagou, à l’issue des travaux qui se dérouleront sur deux jours, de critiquer, d’évaluer et de valider les fruits des observations, analyses et synthèses des experts. «Il y aura forcément à redire dans ces propositions et suggestions qui sont soumises. Mais, nous comptons sur chacun d’entre vous pour nous aider à aller chercher ce qu’il y a de bon dans ces propositions et le bien de notre pays», a expliqué M. Diagou aux séminaristes. Aujourd’hui, a-t-il soutenu, l’Afrique est considérée comme le nouvel horizon du développement mondial. «Nous ne devons pas manquer ce rendez-vous du développement. La Côte d’Ivoire ne doit pas manquer ce rendez-vous. Nous sortons d’une crise profonde qui a plusieurs racines, plusieurs causes. Nous devons saisir l’opportunité de penser nous-mêmes, de conduire de manière volontariste avec responsabilité notre avenir en évitant de faire les mêmes erreurs mais en puisant dans ce qu’il y a de mieux en nous», a-t-il exhorté. Le secteur privé, a-t-il souligné, joue un rôle déterminant dans la construction des nations. Raison pour laquelle, a-t-il indiqué, «nous avons invité nos gouvernants à nous impliquer dans les définitions des plans stratégiques de développement de nos pays, qui seuls, peuvent donner une réelle visibilité à tout investisseur public ou privé». De ce fait, a-t-il dit, la Cgeci a inscrit dans ses méthodes de partenariat avec l’Etat d’être pro-active en toute circonstance en faisant des propositions d’amélioration de l’environnement économique et social de la Côte d’Ivoire. Le ministre de l’Industrie, Dosso Moussa, qui a ouvert les travaux à l’hôtel Président, a salué l’initiative prise par le patronat. «La tenue de ce séminaire est la preuve de la détermination du secteur privé ivoirien à aller au bout de ses engagements et à contribuer de façon significative à la reconstruction de notre pays», a-t-il déclaré. Et, d’ajouter: «Le présent atelier «Côte d’Ivoire 2040» nous offre donc l’opportunité d’affiner avec le secteur privé ivoirien une vision commune fondée sur des réformes dont la finalité est de favoriser le développement à court, moyen et long termes et d’améliorer l’attractivité de notre pays et la compétitivité de nos entreprises».
K. Marras. D
Envoyé spécial