Un mois à peine, après la rentrée des classes, certains établissements n’hésitent pas à imposer des cours de renforcement à leurs élèves. Et ce, au grand désarroi des parents qui doivent mettre la main à la poche.
La petite Fatim Diarrassouba, en classe de Cm2, commencera à prendre des cours de renforcement à partir de décembre. Une note a été à cet effet adressée à ses parents la semaine dernière par son maître qui les informait également de la somme de 3.000Fcfa à débourser par mois. Assise dans la cour du groupe scolaire Angré II et III, elle explique : « c’est la semaine passée que notre maître nous a demandé d’informer nos parents que les cours de renforcement débutent en décembre et qu’on doit envoyer 3 000 Fcfa par mois. On a commencé les cours deux semaines environ après le 24 octobre. Mais c’est pour les Cm2 seulement, les autres classes ne sont pas concernées ». Une information confirmée par un enseignant qui a requis l’anonymat. Il révèle que les cours de renforcement ont été supprimés dans les autres classes à cause de l’incompréhension des parents. «Les parents d’élèves ne voient que le côté pécuniaire des cours de renforcement. Ils ne se rendent pas compte des efforts que nous faisons pour éviter des résultats catastrophiques à leurs enfants. Ce sont les enseignants qui prennent eux-mêmes la décision de ces cours de renforcement », dévoile le maître. Pourtant, selon la directrice de l’établissement, Mme Koné, il n’y a aucun cours de renforcement dans son établissement. Elle affirme que depuis quelques années, il n’y a aucun cours de renforcement dans son école, car cela a failli lui créer de nombreux problèmes. «De nombreux parents se sont plaints car ils voyaient dans cette mesure un moyen de leur soutirer de l’argent. Je ne suis au courant d’aucun cours de renforcement. C’est peut-être mon successeur qui réinstaurera les cours de renforcement, car je ne serais plus à ce poste bientôt », explique la directrice. Cependant, au groupe scolaire Epp Latrille, les cours de renforcement concernent toutes les classes sauf le Cp1. Au dire d’un parent d’élève, qui a sa fille en classe de Cm1, dans cet établissement, les cours ont débuté deux semaines après le 24 octobre et il y a trois semaines de cela. ll a été informé que sa fille devait prendre des cours tous les mercredis à raison de 5.000 Fcfa par mois. Cette information a été confirmée par le vigile du groupe scolaire à défaut de la direction que nous n’avons pu rencontrer. « Effectivement les cours de renforcement ont débuté dans notre école. C’est tous les mercredis et la somme exigée est de 5.000Fcfa par mois », confie le vigile.
Une mesure qui essouffle les parents
Cependant, ces cours de renforcement ne sont pas du goût des parents qui ne comprennent pas leur utilité. T.M, n’a pas caché son étonnement quand sa fille en classe de Cp1 à l’établissement privé Moustapha Gohita de Williamsville lui a envoyé une note mardi l’informant du début des cours de renforcement. Et pourtant, les cours ont réellement débuté dans cet établissement il y a deux semaines. «L’établissement nous informait qu’on devait débourser la somme de 200Fcfa tous les mercredis et 2.000 Fcfa pour les cours du soir. Cela m’a indigné, car ma fille est en classe de Cp1 et deux semaines après la rentrée des classes, on nous impose des cours de renforcement. Le rôle des enseignants est de dispenser des connaissances à nos enfants. Quelles connaissances supplémentaires veulent-ils leur donner ? », s’interroge la mère. L’Epp Jean Porquet de Williamsville, n’est pas en reste. Le fils de T. Charly au Ce1 a également remis dans le courant de la semaine, une note à son père relative aux cours de renforcement, à raison de 250Fcfa par élève chaque mercredi. Charly ne cache pas sa colère car ces cours se présentent comme une obligation. « Les cours ont commencé le 24 octobre à Jean Porquet. Cela ne fait pas encore un mois et déjà, on me parle de cours de renforcement. Le pire, c’est que cela sera sans doute comme les années précédentes. C’est généralement ce qu’on donne comme exercices au cours de renforcement qui est donné à la composition », déplore-t-il. Il ne manque pas d’ajouter que cela fait une dépense imprévue.
Napargalè Marie
La petite Fatim Diarrassouba, en classe de Cm2, commencera à prendre des cours de renforcement à partir de décembre. Une note a été à cet effet adressée à ses parents la semaine dernière par son maître qui les informait également de la somme de 3.000Fcfa à débourser par mois. Assise dans la cour du groupe scolaire Angré II et III, elle explique : « c’est la semaine passée que notre maître nous a demandé d’informer nos parents que les cours de renforcement débutent en décembre et qu’on doit envoyer 3 000 Fcfa par mois. On a commencé les cours deux semaines environ après le 24 octobre. Mais c’est pour les Cm2 seulement, les autres classes ne sont pas concernées ». Une information confirmée par un enseignant qui a requis l’anonymat. Il révèle que les cours de renforcement ont été supprimés dans les autres classes à cause de l’incompréhension des parents. «Les parents d’élèves ne voient que le côté pécuniaire des cours de renforcement. Ils ne se rendent pas compte des efforts que nous faisons pour éviter des résultats catastrophiques à leurs enfants. Ce sont les enseignants qui prennent eux-mêmes la décision de ces cours de renforcement », dévoile le maître. Pourtant, selon la directrice de l’établissement, Mme Koné, il n’y a aucun cours de renforcement dans son établissement. Elle affirme que depuis quelques années, il n’y a aucun cours de renforcement dans son école, car cela a failli lui créer de nombreux problèmes. «De nombreux parents se sont plaints car ils voyaient dans cette mesure un moyen de leur soutirer de l’argent. Je ne suis au courant d’aucun cours de renforcement. C’est peut-être mon successeur qui réinstaurera les cours de renforcement, car je ne serais plus à ce poste bientôt », explique la directrice. Cependant, au groupe scolaire Epp Latrille, les cours de renforcement concernent toutes les classes sauf le Cp1. Au dire d’un parent d’élève, qui a sa fille en classe de Cm1, dans cet établissement, les cours ont débuté deux semaines après le 24 octobre et il y a trois semaines de cela. ll a été informé que sa fille devait prendre des cours tous les mercredis à raison de 5.000 Fcfa par mois. Cette information a été confirmée par le vigile du groupe scolaire à défaut de la direction que nous n’avons pu rencontrer. « Effectivement les cours de renforcement ont débuté dans notre école. C’est tous les mercredis et la somme exigée est de 5.000Fcfa par mois », confie le vigile.
Une mesure qui essouffle les parents
Cependant, ces cours de renforcement ne sont pas du goût des parents qui ne comprennent pas leur utilité. T.M, n’a pas caché son étonnement quand sa fille en classe de Cp1 à l’établissement privé Moustapha Gohita de Williamsville lui a envoyé une note mardi l’informant du début des cours de renforcement. Et pourtant, les cours ont réellement débuté dans cet établissement il y a deux semaines. «L’établissement nous informait qu’on devait débourser la somme de 200Fcfa tous les mercredis et 2.000 Fcfa pour les cours du soir. Cela m’a indigné, car ma fille est en classe de Cp1 et deux semaines après la rentrée des classes, on nous impose des cours de renforcement. Le rôle des enseignants est de dispenser des connaissances à nos enfants. Quelles connaissances supplémentaires veulent-ils leur donner ? », s’interroge la mère. L’Epp Jean Porquet de Williamsville, n’est pas en reste. Le fils de T. Charly au Ce1 a également remis dans le courant de la semaine, une note à son père relative aux cours de renforcement, à raison de 250Fcfa par élève chaque mercredi. Charly ne cache pas sa colère car ces cours se présentent comme une obligation. « Les cours ont commencé le 24 octobre à Jean Porquet. Cela ne fait pas encore un mois et déjà, on me parle de cours de renforcement. Le pire, c’est que cela sera sans doute comme les années précédentes. C’est généralement ce qu’on donne comme exercices au cours de renforcement qui est donné à la composition », déplore-t-il. Il ne manque pas d’ajouter que cela fait une dépense imprévue.
Napargalè Marie