On se croirait en pleine saison sèche à Korhogo ou à Bouna. Ou plutôt dans le désert du Sahel . Mais que non. Nous sommes bien à Abidjan, capitale économique de la Côte d’Ivoire. Et la scène se passe dans la plupart des communes de la ville. Des gros bidons en bandoulière, dans des brouettes, à l’épaule des hommes ou encore de grosses cuvettes sur les têtes des femmes et jeunes filles. A Yopougon, Port-Bouët, Koumassi, Marcory , Anyama , Treichville et même Cocody . Le spectacle est pareil partout. C’est que les robinets sont quasiment secs et les ménages ne savent plus à quel saint se vouer. La détresse est insupportable par endroit.
Société Publié le mardi 22 novembre 2011 | Le Democrate