L’appel au retour lancé par le Président Alassane Ouattara a été entendu par les Ivoiriens, exilés dans plusieurs contrées du monde. Parmi ceux-ci, figure M. Seth Guédé Koko, consultant diplomatique et président de l’Alliance citoyenne de la société civile ivoirienne (ACSCI), qui a décidé de mettre fin à trois années d’exil en France. Seth Guédé Koko veut prendre une part active au processus de réconciliation et de reconstruction en Côte d’Ivoire. «J’ai foi en Alassane Ouattara, le Président de la République de Côte d’Ivoire. C’est un vrai bosseur, il va faire de grandes choses et nous allons l’y aider. Il a demandé à tous les Ivoiriens vivant en exil de rentrer au pays afin de participer à la réconciliation et à la reconstruction nationale», a indiqué Seth Guédé Koko, dont l’arrivée est prévue le samedi 26 novembre prochain, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny de Port-Bouët. «Toutes les dispositions ont été prises, le ministère de l’Intérieur a été saisi pour que tout se passe bien», a précisé celui qui revendique la paternité du dialogue direct ayant abouti à la signature de l’accord de Ouagadougou. Cela lui a d’ailleurs valu les foudres de l’ancien régime et le règlement de ce litige a été confié au président français, Nicolas Sarkozy, à Blaise Compaoré du Faso et au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Seth Guédé Koko n’est pas resté inactif durant les trois années de son exil. Il a développé avec des intellectuels, un réseau de réflexion sur la politique ivoirienne, à travers l’Alliance citoyenne de la société civile ivoirienne (ACSCI) et s’inscrit aujourd’hui dans la droite ligne du Dr Alassane Ouattara. «Seth Koko a été l’un des Ivoiriens à demander, le 3 avril 2011 à l’ONU et à Nicolas Sarkozy, de détruire les armes lourdes ainsi que la résidence de Laurent Gbagbo, afin de mettre fin aux souffrances du peuple ivoirien», a confié l’un des collaborateurs de Seth Koko.
Olivier Dion
Olivier Dion