Frêle mais fin tacticien, l’entraîneur italien de l’Africa Sports est le grand artisan du 17è sacre du club vert et rouge.
En se rasant ce matin devant son miroir, l’entraîneur italien de l’Africa Sports, Salvatore Nobile alias « Toto », peut être fier de lui. Son épouse aussi. « Elle aime beaucoup l’Africa et si j’ai accepté de revenir à l’Africa pour remplacer François Monguéhi, c’est un peu pour elle… », avouait-il, le soir de son arrivée à Abidjan. Venu d’Italie, 48 heures seulement avant le choc de la 2è journée de la Superdivision face à l’Asec, défaite (2-1), Toto Nobile avait un objectif clair, battre son plus grand rival. Et il a tenu son pari. Par expérience, il sait ce qu’un succès devant l’Asec apporte comme bonheur à la famille vert et rouge. Aux membres associés mobilisés surtout. La suite était un jeu d’enfant. « Je n’ai rien apporté de plus aux joueurs, si ce n’est l’esprit de gagneur, la rage de toujours vaincre. Je leur dis tout le temps qu’ils ont un plus à donner. Je les ai galvanisés et ils ont repris confiance en eux. C’est aux joueurs qu’il faut dire bravo car ce sont eux qui ont gagné le titre », confie-t-il. Avec modestie. A une journée de la fin de la Superdivision, Toto Nobile qui sera reconduit la saison prochaine, offre au club vert et rouge « son » 3è sacre (Ndlr, Toto Nobile avait déjà remporté les titres 2007 et 2008). Sa recette ? Une organisation défensive de haut vol. Une organisation tactique également minutieusement préparée et rigoureusement respectée. Sa force ? La contre-attaque ultra rapide ainsi que les coups de pied arrêtés et les corners. Pour le reste, Toto Nobile fait confiance à Dieu et à un brin de chance. Pour remporter le 17è titre de champion de Côte d’Ivoire, par exemple, il n’a recruté personne. L’Italien a fait avec les moyens de bord. Et au-delà des systèmes qui ne valent que par leur animation, Toto Nobile a simplement eu un discours et les mots justes, pour doper le moral de sa bande. La suite, on la connaît… 4 victoires, 4 nuls contre une défaite en 9 matches. Qui dit mieux ?
Guy-Florentin Yaméogo
En se rasant ce matin devant son miroir, l’entraîneur italien de l’Africa Sports, Salvatore Nobile alias « Toto », peut être fier de lui. Son épouse aussi. « Elle aime beaucoup l’Africa et si j’ai accepté de revenir à l’Africa pour remplacer François Monguéhi, c’est un peu pour elle… », avouait-il, le soir de son arrivée à Abidjan. Venu d’Italie, 48 heures seulement avant le choc de la 2è journée de la Superdivision face à l’Asec, défaite (2-1), Toto Nobile avait un objectif clair, battre son plus grand rival. Et il a tenu son pari. Par expérience, il sait ce qu’un succès devant l’Asec apporte comme bonheur à la famille vert et rouge. Aux membres associés mobilisés surtout. La suite était un jeu d’enfant. « Je n’ai rien apporté de plus aux joueurs, si ce n’est l’esprit de gagneur, la rage de toujours vaincre. Je leur dis tout le temps qu’ils ont un plus à donner. Je les ai galvanisés et ils ont repris confiance en eux. C’est aux joueurs qu’il faut dire bravo car ce sont eux qui ont gagné le titre », confie-t-il. Avec modestie. A une journée de la fin de la Superdivision, Toto Nobile qui sera reconduit la saison prochaine, offre au club vert et rouge « son » 3è sacre (Ndlr, Toto Nobile avait déjà remporté les titres 2007 et 2008). Sa recette ? Une organisation défensive de haut vol. Une organisation tactique également minutieusement préparée et rigoureusement respectée. Sa force ? La contre-attaque ultra rapide ainsi que les coups de pied arrêtés et les corners. Pour le reste, Toto Nobile fait confiance à Dieu et à un brin de chance. Pour remporter le 17è titre de champion de Côte d’Ivoire, par exemple, il n’a recruté personne. L’Italien a fait avec les moyens de bord. Et au-delà des systèmes qui ne valent que par leur animation, Toto Nobile a simplement eu un discours et les mots justes, pour doper le moral de sa bande. La suite, on la connaît… 4 victoires, 4 nuls contre une défaite en 9 matches. Qui dit mieux ?
Guy-Florentin Yaméogo