«Côte d’Ivoire 2040 : plan stratégique de développement du secteur privé, vision par et pour le secteur privé ivoirien», c’est le thème de l’atelier qui a été ouvert, hier, à Yamoussoukro.
Parce que le secteur privé peut jouer un rôle déterminant dans la construction nationale, les entreprises ivoiriennes ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Première action, il veut être impliqué dans la définition des plans stratégiques de développement si, seuls, ils peuvent donner une réelle visibilité aux investissements publics et privés. La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) qui a inscrit dans ses méthodes de partenariats avec l’Etat, de façon à être proactive en toute circonstance, l’acte de faire des propositions d’amélioration de l’environnement économique et social, a décidé de ne pas attendre que ce soit l’Etat qui montre le chemin. A quel niveau de développement devra être la Côte d’Ivoire dans trente ans ? Les experts de tous horizons se sont projetés dans le futur. Ils ont décortiqué avec les opérateurs économiques et de nombreux sachants pendant plusieurs mois, divers aspects de notre évolution. Ils ont relevé des dysfonctionnements, mis en lumière les forces. Aujourd’hui, il s’agit d’évaluer et de valider les fruits de leurs réflexions. «Nous ne devons pas manquer ce rendez-vous. Nous devons saisir l’opportunité de penser nous-mêmes, de conduire de manière volontariste avec responsabilité notre avenir en évitant de faire les mêmes erreurs», plaide Jean Kacou Diagou. Pour le ministre de l’Industrie, ce rendez-vous vient à point nommé parce qu’il constitue une occasion pour apprécier les actions urgentes à mener à court et moyen termes pour réussir le pari de Côte d’Ivoire 2040 mais aussi et surtout de faire face au défi imposé par la crise postélectorale. Qui permet également d’évaluer les attentes du secteur privé vis-à-vis de l’Etat. «Côte d’Ivoire 2040 nous offre l’opportunité d’affiner une vision commune fondée sur des réformes dont la finalité est de favoriser le développement, d’améliorer l’attractivité du pays et la compétitivité des entreprises», explique le ministre Moussa Dosso. Les sillons de cette vision sont tracés dans la matrice d’action prioritaire et l’ensemble des réformes majeures menées avec l’appui des bailleurs de fonds. Quelques chantiers en cours pour faire de la Côte d’Ivoire un pays industrialisé, sont, entre autres, l’amélioration de l’environnement des affaires, l’élaboration d’une politique industrielle, le programme national de restructuration et de mise à niveau ainsi que le fonds national d’appui à l’industrialisation. Pour ce qui concerne l’amélioration de l’environnement des affaires, il s’agit notamment d’achever la révision du code des investissements, de créer des tribunaux de commerce, de mettre en place un centre de facilitation de création d’entreprises et la réhabilitation des zones industrielles. Sur la politique industrielle, il va falloir se doter d’un cadre institutionnel cohérent, destiné à faire de l’industrie le socle de la croissance économique dans les années à venir. Quant au programme de restructuration, il devra apporter une réponse globale aux besoins spécifiques du secteur privé en matière de mise à niveau des entreprises. Le fonds d’appui à l’industrialisation est censé doter le pays d’une structure sereine de soutien et de financement. A ces chantiers, il faut ajouter la redynamisation du comité de concertation gouvernement-secteur privé afin de disposer d’un cadre de dialogue à la dimension nouvelle que veut prendre le partenariat.
Lanciné Bakayoko, envoyé spécial à Yamoussoukro
Parce que le secteur privé peut jouer un rôle déterminant dans la construction nationale, les entreprises ivoiriennes ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Première action, il veut être impliqué dans la définition des plans stratégiques de développement si, seuls, ils peuvent donner une réelle visibilité aux investissements publics et privés. La Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (Cgeci) qui a inscrit dans ses méthodes de partenariats avec l’Etat, de façon à être proactive en toute circonstance, l’acte de faire des propositions d’amélioration de l’environnement économique et social, a décidé de ne pas attendre que ce soit l’Etat qui montre le chemin. A quel niveau de développement devra être la Côte d’Ivoire dans trente ans ? Les experts de tous horizons se sont projetés dans le futur. Ils ont décortiqué avec les opérateurs économiques et de nombreux sachants pendant plusieurs mois, divers aspects de notre évolution. Ils ont relevé des dysfonctionnements, mis en lumière les forces. Aujourd’hui, il s’agit d’évaluer et de valider les fruits de leurs réflexions. «Nous ne devons pas manquer ce rendez-vous. Nous devons saisir l’opportunité de penser nous-mêmes, de conduire de manière volontariste avec responsabilité notre avenir en évitant de faire les mêmes erreurs», plaide Jean Kacou Diagou. Pour le ministre de l’Industrie, ce rendez-vous vient à point nommé parce qu’il constitue une occasion pour apprécier les actions urgentes à mener à court et moyen termes pour réussir le pari de Côte d’Ivoire 2040 mais aussi et surtout de faire face au défi imposé par la crise postélectorale. Qui permet également d’évaluer les attentes du secteur privé vis-à-vis de l’Etat. «Côte d’Ivoire 2040 nous offre l’opportunité d’affiner une vision commune fondée sur des réformes dont la finalité est de favoriser le développement, d’améliorer l’attractivité du pays et la compétitivité des entreprises», explique le ministre Moussa Dosso. Les sillons de cette vision sont tracés dans la matrice d’action prioritaire et l’ensemble des réformes majeures menées avec l’appui des bailleurs de fonds. Quelques chantiers en cours pour faire de la Côte d’Ivoire un pays industrialisé, sont, entre autres, l’amélioration de l’environnement des affaires, l’élaboration d’une politique industrielle, le programme national de restructuration et de mise à niveau ainsi que le fonds national d’appui à l’industrialisation. Pour ce qui concerne l’amélioration de l’environnement des affaires, il s’agit notamment d’achever la révision du code des investissements, de créer des tribunaux de commerce, de mettre en place un centre de facilitation de création d’entreprises et la réhabilitation des zones industrielles. Sur la politique industrielle, il va falloir se doter d’un cadre institutionnel cohérent, destiné à faire de l’industrie le socle de la croissance économique dans les années à venir. Quant au programme de restructuration, il devra apporter une réponse globale aux besoins spécifiques du secteur privé en matière de mise à niveau des entreprises. Le fonds d’appui à l’industrialisation est censé doter le pays d’une structure sereine de soutien et de financement. A ces chantiers, il faut ajouter la redynamisation du comité de concertation gouvernement-secteur privé afin de disposer d’un cadre de dialogue à la dimension nouvelle que veut prendre le partenariat.
Lanciné Bakayoko, envoyé spécial à Yamoussoukro