La Coalition pour le changement (CPC) a déposé, au nom des victimes des violences causées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI), une plainte contre Mian Augustin, secrétaire général de ladite
association. C'était hier mercredi
23 novembre 2011 au tribunal
de première instance au
Plateau. Après, une conférence
de presse a été animée par le
président de la CPC, Constant
Koffi, à Cocody, pour justifier la
plainte. A l'en croire, si certaines
réactions contre la fermeture
des universités
publiques sont légitimes
notamment le sort des nouveaux
bacheliers, d'autres par
contre, comme celle de la
FESCI et de Mian Augustin,
sont «d'une mauvaise foi intolérable
». Pour lui, l'université
n'existait en réalité que de nom
dans la mesure où rien ne fonctionnait
correctement. Les
infrastructures, selon lui,
étaient en état de dégradation
avancée et insuffisantes par
rapport au nombre d'étudiants,
en plus de la non-maîtrise des
effectifs. Sur le dernier point,
Constant Koffi a révélé que les
universités abritaient des étudiants
qui n'avaient plus le droit
d'y être. Par exemple, a-t-il
encore révélé, Mian Augustin,
«inscrit à l'université depuis
1995 et se disant étudiant là où
certains de ses promotionnaires
sont enseignants dans
lesdites universités». Ce qui, à
ses yeux, constitue une fraude
qui ne dit pas son nom. «Les
universités étaient gérées par
la FESCI qui fixait les conditions
d'évaluation académique
des étudiants, percevait les
droits d'inscription et reversait
ce qu'elle voulait à l'université»,
a dénoncé le conférencier, qui
a aussi rappelé que l'université
de Bouaké, par exemple, était
éparpillée un peu partout à
Abidjan, dans la mesure où il
n'y avait plus d'amphithéâtre
pour accueillir les milliers d'étudiants.
A ce tableau sombre, la
CPC a ajouté les crimes commis
par la FESCI sur les cités
universitaires. «La FESCI a
transformé les cités U en un
lieu de prostitution, de vente de
drogue. Les maquis et commerces
ont été installés là où
les étudiants devraient étudier.
A la faveur de la crise postélectorale,
des mercenaires et
miliciens à la solde de l'ancien
régime y étaient logés au détriment
des étudiants», a-t-il
déploré. Au regard des crimes
et autres actes de torture qui y
étaient commis, déduit-il, les
cités universitaires étaient
devenues «de véritables
camps de concentration».
«Mian Augustin, qui n'a plus sa
place à l'université, doit impérativement
répondre de ces
crimes commis par lui et son
organisation et laisser la place
aux vrais étudiants pour mener
de vrais débats sur les
reformes à l'université», a-t-il
prévenu, non sans inviter les
étudiants en particulier les
populations en général, à faire
confiance au président de la
République dans sa volonté
d'assainir, une bonne fois pour
toutes l'université. Après avoir
porté plainte le 20 juin dernier
contre la FESCI, la CPC a
remis le couvert, hier.
Y.DOUMBIA
association. C'était hier mercredi
23 novembre 2011 au tribunal
de première instance au
Plateau. Après, une conférence
de presse a été animée par le
président de la CPC, Constant
Koffi, à Cocody, pour justifier la
plainte. A l'en croire, si certaines
réactions contre la fermeture
des universités
publiques sont légitimes
notamment le sort des nouveaux
bacheliers, d'autres par
contre, comme celle de la
FESCI et de Mian Augustin,
sont «d'une mauvaise foi intolérable
». Pour lui, l'université
n'existait en réalité que de nom
dans la mesure où rien ne fonctionnait
correctement. Les
infrastructures, selon lui,
étaient en état de dégradation
avancée et insuffisantes par
rapport au nombre d'étudiants,
en plus de la non-maîtrise des
effectifs. Sur le dernier point,
Constant Koffi a révélé que les
universités abritaient des étudiants
qui n'avaient plus le droit
d'y être. Par exemple, a-t-il
encore révélé, Mian Augustin,
«inscrit à l'université depuis
1995 et se disant étudiant là où
certains de ses promotionnaires
sont enseignants dans
lesdites universités». Ce qui, à
ses yeux, constitue une fraude
qui ne dit pas son nom. «Les
universités étaient gérées par
la FESCI qui fixait les conditions
d'évaluation académique
des étudiants, percevait les
droits d'inscription et reversait
ce qu'elle voulait à l'université»,
a dénoncé le conférencier, qui
a aussi rappelé que l'université
de Bouaké, par exemple, était
éparpillée un peu partout à
Abidjan, dans la mesure où il
n'y avait plus d'amphithéâtre
pour accueillir les milliers d'étudiants.
A ce tableau sombre, la
CPC a ajouté les crimes commis
par la FESCI sur les cités
universitaires. «La FESCI a
transformé les cités U en un
lieu de prostitution, de vente de
drogue. Les maquis et commerces
ont été installés là où
les étudiants devraient étudier.
A la faveur de la crise postélectorale,
des mercenaires et
miliciens à la solde de l'ancien
régime y étaient logés au détriment
des étudiants», a-t-il
déploré. Au regard des crimes
et autres actes de torture qui y
étaient commis, déduit-il, les
cités universitaires étaient
devenues «de véritables
camps de concentration».
«Mian Augustin, qui n'a plus sa
place à l'université, doit impérativement
répondre de ces
crimes commis par lui et son
organisation et laisser la place
aux vrais étudiants pour mener
de vrais débats sur les
reformes à l'université», a-t-il
prévenu, non sans inviter les
étudiants en particulier les
populations en général, à faire
confiance au président de la
République dans sa volonté
d'assainir, une bonne fois pour
toutes l'université. Après avoir
porté plainte le 20 juin dernier
contre la FESCI, la CPC a
remis le couvert, hier.
Y.DOUMBIA