Réfléchir à l’avenir de la jeunesse patriotique en exil, trouver une ligne commune de conduite après les événements douloureux de la crise postélectorale. Tel est l’objectif du conclave initié par les jeunes patriotes ivoiriens à Accra, qui a débuté le samedi 19 novembre 2011 et dont les conclusions viennent de tomber.
Le président élu de la Coalition des patriotes ivoiriens en exil, Damana Adia Pickas, a révélé, au cours de son intervention à la clôture du conclave, que des choses graves se sont passées en Côte d’Ivoire, lors de la crise postélectorale. Il importe donc, selon Damana Pickas, au moment de la reconstruction de la Côte d’Ivoire, que les jeunes patriotes marquent un arrêt pour s’interroger sur l’avenir. « Il nous est arrivé des choses extrêmement graves. Donc il faut qu’on se demande, qu’est-ce qui nous est arrivé, pourquoi cela nous est arrivé, quelle est ma part de responsabilité dans ce qui nous est arrivé, parce que chacun de nous a sa part de responsabilité dans ce qui nous est arrivé. Et il ne faudrait pas qu’on se comporte comme si rien ne s’était passé en Côte d’Ivoire, parce qu’il y a des gens qui continuent de se comporter comme si rien ne s’était passé en Côte d’Ivoire. Quelque chose d’extrêmement grave s’est passé dans le pays, il y a un ressort qui est cassé et il faut qu’on en tire des leçons, chacun à son niveau, parce qu’on ira à Abidjan avec d’autres dispositions d’esprit (…) Personne ne peut disposer de mon patrimoine sans mon consentement. Mais aujourd’hui, des gens disposent de la Côte d’Ivoire, notre patrimoine commun, sans notre consentement, parce qu’on n’a pas pu s’élever au-dessus de certaines considérations», a constaté Adia Pickas. Dans son développement, le président des patriotes ivoiriens est revenu sur les allégations de déstabilisation du régime Ouattara, attribuées à LMP. «Nous, Patriotes ivoiriens ici en exil, nous ne prônons en aucune manière et de façon catégorique la lutte armée. Ce n`est pas notre logique ni notre éducation. Même si nous reconnaissons que ce pouvoir mérite que chaque semaine on lui fasse un coup d’État jusqu`à ce qu`il tombe. Mais ce n`est pas notre éducation, et nous n`en avons pas les moyens objectivement (…) Nous avons un pays qui nous a adopté, c’est le Ghana. Ils nous ont donné leur pays comme une base arrière politique, mais pas comme une base arrière militaire. Et ils ont été clairs avec nous : le Ghana n’acceptera jamais de servir de base arrière pour déstabiliser un pays tiers, notamment la Côte d’Ivoire. Or, sans base arrière, on ne peut pas faire de coup d’État. Donc nous ne pouvons pas faire de coup d’Etat parce que nous n’avons pas de base arrière. Et nous n’en avons pas les moyens parce que les armes coûtent cher. Et puis nous, nous sommes les enfants d’élections. Notre Père Gbagbo Laurent nous a enseigné la culture de la transition pacifique et de l’accession démocratique au pouvoir. C’est cela notre éducation. Donc notre combat est un combat politique, un combat démocratique. Nous allons faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne un Etat de Droit où les libertés publiques, individuelles et collectives, sont respectées», a insisté Damana Pickas, tout en demandant aux patriotes restés en Côte d’Ivoire de se mobiliser pour l’ouverture des universités ivoiriennes et contre le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye.
O.D
Le président élu de la Coalition des patriotes ivoiriens en exil, Damana Adia Pickas, a révélé, au cours de son intervention à la clôture du conclave, que des choses graves se sont passées en Côte d’Ivoire, lors de la crise postélectorale. Il importe donc, selon Damana Pickas, au moment de la reconstruction de la Côte d’Ivoire, que les jeunes patriotes marquent un arrêt pour s’interroger sur l’avenir. « Il nous est arrivé des choses extrêmement graves. Donc il faut qu’on se demande, qu’est-ce qui nous est arrivé, pourquoi cela nous est arrivé, quelle est ma part de responsabilité dans ce qui nous est arrivé, parce que chacun de nous a sa part de responsabilité dans ce qui nous est arrivé. Et il ne faudrait pas qu’on se comporte comme si rien ne s’était passé en Côte d’Ivoire, parce qu’il y a des gens qui continuent de se comporter comme si rien ne s’était passé en Côte d’Ivoire. Quelque chose d’extrêmement grave s’est passé dans le pays, il y a un ressort qui est cassé et il faut qu’on en tire des leçons, chacun à son niveau, parce qu’on ira à Abidjan avec d’autres dispositions d’esprit (…) Personne ne peut disposer de mon patrimoine sans mon consentement. Mais aujourd’hui, des gens disposent de la Côte d’Ivoire, notre patrimoine commun, sans notre consentement, parce qu’on n’a pas pu s’élever au-dessus de certaines considérations», a constaté Adia Pickas. Dans son développement, le président des patriotes ivoiriens est revenu sur les allégations de déstabilisation du régime Ouattara, attribuées à LMP. «Nous, Patriotes ivoiriens ici en exil, nous ne prônons en aucune manière et de façon catégorique la lutte armée. Ce n`est pas notre logique ni notre éducation. Même si nous reconnaissons que ce pouvoir mérite que chaque semaine on lui fasse un coup d’État jusqu`à ce qu`il tombe. Mais ce n`est pas notre éducation, et nous n`en avons pas les moyens objectivement (…) Nous avons un pays qui nous a adopté, c’est le Ghana. Ils nous ont donné leur pays comme une base arrière politique, mais pas comme une base arrière militaire. Et ils ont été clairs avec nous : le Ghana n’acceptera jamais de servir de base arrière pour déstabiliser un pays tiers, notamment la Côte d’Ivoire. Or, sans base arrière, on ne peut pas faire de coup d’État. Donc nous ne pouvons pas faire de coup d’Etat parce que nous n’avons pas de base arrière. Et nous n’en avons pas les moyens parce que les armes coûtent cher. Et puis nous, nous sommes les enfants d’élections. Notre Père Gbagbo Laurent nous a enseigné la culture de la transition pacifique et de l’accession démocratique au pouvoir. C’est cela notre éducation. Donc notre combat est un combat politique, un combat démocratique. Nous allons faire en sorte que la Côte d’Ivoire redevienne un Etat de Droit où les libertés publiques, individuelles et collectives, sont respectées», a insisté Damana Pickas, tout en demandant aux patriotes restés en Côte d’Ivoire de se mobiliser pour l’ouverture des universités ivoiriennes et contre le transfèrement de Laurent Gbagbo à La Haye.
O.D