Mis au violon hier, à la police criminelle, les journalistes du quotidien "Notre Voie" n’ont pas encore recouvré la liberté. César Etou, Boga Sivori et Didier Dépry ont donc passé leur deuxième nuit derrière les barreaux. Joint hier, au téléphone, l’avocat des présumés coupables Me Essouo Serges n’a pu nous situer sur le sort de ses clients. «Je ne sais rien. C’est une garde à vue. Elle ne doit pas excéder 48 heures, selon la loi. S’ils ne sont pas libérés aujourd’hui (Ndlr hier) étant donné que demain (Ndlr aujourd’hui) n’est pas jour ouvrable, il va falloir attendre lundi. En ce moment, ils seront obligés d’être déférés devant le parquet (…) on attend donc», a-t-il fait savoir. Quant à César Etou, qui nous a joint au téléphone, il a donné d’autres détails sur ce qui, retarde leur libération, «L’information, c’est que tout le monde a souhaité qu’on nous libère. Mais c’est le ministre Hamed Bakayoko (ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur) qui bloque tout. On est ici jusqu’à lundi, délai limite légal de la détention, à cause d’Hamed Bakayoko», a-t-il déploré.
Dje km
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