Incitation à la révolte, détention d’armes de guerre, meurtres. C’est à ces lourdes charges que doivent répondre Mian Augustin et ses collaborateurs aux enquêteurs de la Dst.
Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Mian Augustin et deux de ses collaborateurs notamment Koffi Jean Claude et Ya Bi Romaric sont détenus à la Direction de la surveillance du territoire (Dst), à Cocody. Ces responsables de la Fesci ont été mis aux arrêts, jeudi dernier, à Abidjan. Ils sont interrogés par les enquêteurs dans le cadre des investigations sur la crise postélectorale qui a fait quelque 3000 morts selon l’Onu. Mian Augustin et les autres sont poursuivis, selon une source proche du dossier, pour attaque à main armée, détention d’armes de guerre, meurtres, incitation à la révolte. Le leader syndical et ses complices ont été entendus, d’après nos sources, hier matin, sur les faits de distribution d’armes de guerre et de munitions à certains étudiants transformés en miliciens par l’ancien régime. Les limiers ont aussi interrogé ces étudiants (sic) sur la découverte, mardi dernier, d’un cadavre en décomposition au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (Campc) situé à l’université de Cocody et des ossements humains au parking des bus de la Sotra. Pour les observateurs avertis, l’arrestation de Mian ne surprend guère. La Fesci, sous l’ère Mian Augustin, s’est transformée en une milice qui a commis de nombreux meurtres. Notamment celui d’Habib Dodo, assassiné le 23 juin 2004 à l’université de Cocody non loin du forum. L’étudiante Nathalie aurait été violée sur le campus par des étudiants, il y a quelques années. Le 13 janvier dernier, une patrouille de Casques bleus de l’Onu a été violemment prise à partie par de présumés membres de la Fesci à la Riviera 2 (Cocody). Trois véhicules du même convoi ont été incendiés. L’Onuci avait dénoncé la veille une embuscade tendue par des hommes armés proches du camp de l’ex-président Laurent Gbagbo appuyés par les hommes de Mian Augustin.
Bahi.K.
Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), Mian Augustin et deux de ses collaborateurs notamment Koffi Jean Claude et Ya Bi Romaric sont détenus à la Direction de la surveillance du territoire (Dst), à Cocody. Ces responsables de la Fesci ont été mis aux arrêts, jeudi dernier, à Abidjan. Ils sont interrogés par les enquêteurs dans le cadre des investigations sur la crise postélectorale qui a fait quelque 3000 morts selon l’Onu. Mian Augustin et les autres sont poursuivis, selon une source proche du dossier, pour attaque à main armée, détention d’armes de guerre, meurtres, incitation à la révolte. Le leader syndical et ses complices ont été entendus, d’après nos sources, hier matin, sur les faits de distribution d’armes de guerre et de munitions à certains étudiants transformés en miliciens par l’ancien régime. Les limiers ont aussi interrogé ces étudiants (sic) sur la découverte, mardi dernier, d’un cadavre en décomposition au Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (Campc) situé à l’université de Cocody et des ossements humains au parking des bus de la Sotra. Pour les observateurs avertis, l’arrestation de Mian ne surprend guère. La Fesci, sous l’ère Mian Augustin, s’est transformée en une milice qui a commis de nombreux meurtres. Notamment celui d’Habib Dodo, assassiné le 23 juin 2004 à l’université de Cocody non loin du forum. L’étudiante Nathalie aurait été violée sur le campus par des étudiants, il y a quelques années. Le 13 janvier dernier, une patrouille de Casques bleus de l’Onu a été violemment prise à partie par de présumés membres de la Fesci à la Riviera 2 (Cocody). Trois véhicules du même convoi ont été incendiés. L’Onuci avait dénoncé la veille une embuscade tendue par des hommes armés proches du camp de l’ex-président Laurent Gbagbo appuyés par les hommes de Mian Augustin.
Bahi.K.