L’ancien Premier ministre français Jean-Pierre Raffarin a révélé que la Côte d’ Ivoire dispose d’un fort potentiel économique pour faire face à la crise financière qui sévit en Europe. Il l’a indiqué samedi dernier, à l’occasion des grands horizons du comité de suivi du projet Miri, organisé par le ministère de l’Economie et de Finances, en collaboration avec HEC Paris, au Plateau. « Il n’y a pas d’inquiétude à se faire sur la dévaluation du FCFA. Il n’y a pas d’impact négatif à craindre. Il y a des avantages plutôt que des inconvénients à craindre », a-t-il précisé. A l’en croire, l’avenir sera radieux pour la Côte d’Ivoire, dans les années à venir. «Dans l’avenir, on parlera de réussite de la Côte d’Ivoire qui ne sera pas miraculeuse, mais méritée», a avoué l’invité de la 6ème édition des grands horizons, Jean-Pierre Raffarin, en présence d’un parterre d’invités du ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, notamment l’ambassadeur de France en Côte d’Ivoire. L’ancien Premier ministre français, par ailleurs vice-président du Sénat, a précisé que cette réussite est liée au retour de l’Etat et à la satisfaction des attentes des citoyens. «L’Etat doit être en reforme permanente. Un pays qui veut se développer ne doit pas maltraiter ses fonctionnaires. Il doit avoir une administration efficace et juste. C'est-à-dire, partager l’intérêt national, diffuser les nouvelles technologies et affirmer l’exigence éthique», a recommandé le vice-président du Sénat français. Jean-Pierre Raffarin a insisté sur l’implication de la société civile dans cette réussite. Tout en reconnaissant, par ailleurs, que la Côte d’Ivoire détient une équation d’avenir avec sa jeunesse, sa population et ses matières premières, il a ajouté que le pays a vécu avec beaucoup de difficultés des crises qui ont freiné son développement. Il s’agit, selon lui, de la crise nationale, de la crise économique et financière et de la crise politique. Satisfait des recommandations de Jean-Pierre Raffarin, le ministre de l’Economie et des Finances, Charles Diby Koffi, a affirmé que la volonté du gouvernement Ouattara est, selon lui, de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent, d’ici à 2020. « Nous avons entrepris des reformes judicieuses. A partir de 2013, nous allons maintenir la croissance. Oui, nous allons réussir », a promis l’argentier ivoirien. Il faut souligner que le vice-président du Sénat français a débattu du thème « La crise, l’Etat et les citoyens». Les débats étaient dirigés par l’ancien Premier ministre ivoirien, Seydou Elimane Diarra.
BS
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