ABIDJAN, L`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a été entendu lundi pour la première fois par un juge ivoirien à Korhogo, ville du nord du pays où il est détenu depuis avril, a déclaré à l`AFP l`un de ses avocats, Me Jean Gbougnon.
"M. Gbagbo a été présenté pour la première fois au doyen des juges d`instruction" qui "a entamé un interrogatoire", a-t-il indiqué sans plus de précision.
Arrêté le 11 avril à Abidjan, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est détenue à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août et placé en détention préventive pour "crimes économiques" commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
Ses avocats ont toujours récusé la procédure judiciaire ivoirienne, affirmant qu`en tant qu`ex-chef de l`Etat M. Gbagbo ne pouvait être poursuivi comme un justiciable ordinaire.
Plusieurs dizaines de personnalités du régime déchu, des civils et des militaires, sont détenues pour crimes de sang, "atteinte à l`autorité de l`Etat" ou crimes économiques.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
Parallèlement à la justice ivoirienne, la Cour pénale internationale (CPI) conduit depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre commis pendant la crise et dont sont accusés le camp Gbagbo et celui du nouveau président Alassane Ouattara.
ck-tmo/jeb
"M. Gbagbo a été présenté pour la première fois au doyen des juges d`instruction" qui "a entamé un interrogatoire", a-t-il indiqué sans plus de précision.
Arrêté le 11 avril à Abidjan, Laurent Gbagbo, de même que son épouse Simone qui est détenue à Odienné (nord-ouest), a été inculpé en août et placé en détention préventive pour "crimes économiques" commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011.
Ses avocats ont toujours récusé la procédure judiciaire ivoirienne, affirmant qu`en tant qu`ex-chef de l`Etat M. Gbagbo ne pouvait être poursuivi comme un justiciable ordinaire.
Plusieurs dizaines de personnalités du régime déchu, des civils et des militaires, sont détenues pour crimes de sang, "atteinte à l`autorité de l`Etat" ou crimes économiques.
Née du refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de novembre 2010, la crise, conclue par deux semaines de guerre, a fait quelque 3.000 morts.
Parallèlement à la justice ivoirienne, la Cour pénale internationale (CPI) conduit depuis octobre sa propre enquête sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre commis pendant la crise et dont sont accusés le camp Gbagbo et celui du nouveau président Alassane Ouattara.
ck-tmo/jeb