Abidjan - Le parti de Laurent Gbagbo a annoncé mercredi qu`il suspendait sa participation à "tout processus de réconciliation" en Côte d`Ivoire après le transfèrement de l`ex-président à la Cour pénale internationale (CPI).
Le Front populaire ivoirien (FPI) "suspend sa participation à tout processus de réconciliation" et dit constater "la rupture du dialogue républicain en cours avec le pouvoir", selon un communiqué publié après une réunion du comité central du parti.
Dénonçant une "procédure illégale" et un "enlèvement politique qui s`apparente" à "une contrainte à l`exil", il "condamne ce véritable hold-up politico-juridique de transfèrement du président Laurent Gbagbo à La Haye alors que les enquêtes sont en cours".
Selon cette formation, qui entend oeuvrer au "retour" de son champion, "cette opération n`est qu`une mascarade et une parodie de justice mises en oeuvre par le président Alassane Ouattara pour obéir aux injonctions de ses parrains".
"Elle n`est que la manifestation suprême d`une haine qu`ils vouent au président Laurent Gbagbo pour sa vision politique ancrée sur la souveraineté nationale. Elle finit de convaincre le FPI et ses alliés ainsi que l`opinion nationale et internationale sur le refus définitif de M. Alassane Ouattara de voir une Côte d`Ivoire réconciliée", ajoute le FPI.
Ecroué dans la nuit de mardi à mercredi, M. Gbagbo comparaîtra lundi pour la première fois devant la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.
Le Front populaire ivoirien (FPI) "suspend sa participation à tout processus de réconciliation" et dit constater "la rupture du dialogue républicain en cours avec le pouvoir", selon un communiqué publié après une réunion du comité central du parti.
Dénonçant une "procédure illégale" et un "enlèvement politique qui s`apparente" à "une contrainte à l`exil", il "condamne ce véritable hold-up politico-juridique de transfèrement du président Laurent Gbagbo à La Haye alors que les enquêtes sont en cours".
Selon cette formation, qui entend oeuvrer au "retour" de son champion, "cette opération n`est qu`une mascarade et une parodie de justice mises en oeuvre par le président Alassane Ouattara pour obéir aux injonctions de ses parrains".
"Elle n`est que la manifestation suprême d`une haine qu`ils vouent au président Laurent Gbagbo pour sa vision politique ancrée sur la souveraineté nationale. Elle finit de convaincre le FPI et ses alliés ainsi que l`opinion nationale et internationale sur le refus définitif de M. Alassane Ouattara de voir une Côte d`Ivoire réconciliée", ajoute le FPI.
Ecroué dans la nuit de mardi à mercredi, M. Gbagbo comparaîtra lundi pour la première fois devant la CPI, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011.