La porte-parole des Forces nouvelles, Me Affoussy Bamba, n'a pas tardé à réagir aux commentaires tendant à appeler la Cour pénale internationale à se pencher également sur les crimes commis dans le camp des partisans d'Alassane Ouattara. « Je vous assure qu'au sein des Forces nouvelles, nous n'avons aucune crainte », a-t-elle déclaré hier sur les antennes de Rfi. Selon elle, l'ex-rébellion est en phase avec le président Alassane Ouattara, qui a affiché son intention de ne tolérer aucun crime, d'où qu'il vienne. Les Forces nouvelles, a encore souligné Me Affoussy, ne sont nullement gênées que les enquêtes menées par la Cpi remontent jusqu'aux événements de septembre 2002. « Moi, je ne crains rien ; laissons la justice se prononcer sereinement », a-t-elle renchéri. Interrogée sur le même sujet sur France 24, l'avocate a réitéré l'état d'esprit de Guillaume Soro et ses hommes devant les analyses tendant à inviter la Cpi à regarder aussi dans leur direction après avoir frappé Gbagbo. « Le président de la République a exprimé clairement qu'il n'était pas contre les enquêtes dans son propre camp. S'il y avait la preuve irréfutable que de personnes étaient responsables de crimes, elles devront répondre devant la justice. Il a été clair sur la question. J'embouche la même trompette pour dire que s'il y a des exactions, des responsabilités engagées, la justice fera son travail », a soutenu la porte-parole des Forces nouvelles.
A.N
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