Dans une déclaration dont nous avons reçu copie vendredi 2 décembre 2011, la
Coalition des patriotes ivoiriens en exil (Copie) s'est insurgée contre le transfèrement
de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo à la Cour penale internationale (Cpi).
Damana Adia Pickas, président de la Copie et ses camarades de lutte, se sont en
effet réunis le mercredi dernier 1er décembre à Accra pour analyser la situation en
Côte d'Ivoire. Pour la Copie, le transfèrement de Gbagbo à la Cpi s'est faite «en
violation flagrante de la Constitution ivoirienne et au mépris de toutes les règles
du Droit international ». Les patriotes de la Copie font remarquer que Laurent
Gbagbo a été transféré clandestinement à la Haye dans les geôles de la Cpi. « Il
s’agit manifestement là d’une parodie de justice, d'un hold-up politico- juridique
aux fins non seulement d'éloigner le président Laurent Gbagbo de la scène politique
ivoirienne, mais aussi et surtout de mettre un frein au combat du peuple ivoirien
pour sa souveraineté », a souligné Damana Pickas, indiquant au passage que « la
déportation du Président Laurent Gbagbo à La Haye est une honte pour l’Afrique et
ses dirigeants ». Par ailleurs, la Copie croit en une instrumentalisation de la CPI par
la France et s insurge contre les manœuvres du procureur Louis Moreno-Ocampo.
Pickas et ses camarades s'expliquent mal que le transfèrement de Gbagbo intervienne
au moment où le régime Ouattara et la communauté internationale appellent le peuple
ivoirien à la réconciliation, et au moment où des nations africaines comme la Libye
ont décidé d’exclure la CPI du règlement de leurs crises. « La Copie prend le peuple
ivoirien à témoin et interpelle la communauté internationale sur les graves périls
que fait courir une telle forfaiture sur la cohésion et l’unité nationales », prévient
la coalition des patriotes, qui appelle le peuple de Côte d’Ivoire à la mobilisation
générale contre les décisions de la justice internationale. Le même appel a été lancé à
la Diaspora ivoirienne.
H. ZIAO
Coalition des patriotes ivoiriens en exil (Copie) s'est insurgée contre le transfèrement
de l'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo à la Cour penale internationale (Cpi).
Damana Adia Pickas, président de la Copie et ses camarades de lutte, se sont en
effet réunis le mercredi dernier 1er décembre à Accra pour analyser la situation en
Côte d'Ivoire. Pour la Copie, le transfèrement de Gbagbo à la Cpi s'est faite «en
violation flagrante de la Constitution ivoirienne et au mépris de toutes les règles
du Droit international ». Les patriotes de la Copie font remarquer que Laurent
Gbagbo a été transféré clandestinement à la Haye dans les geôles de la Cpi. « Il
s’agit manifestement là d’une parodie de justice, d'un hold-up politico- juridique
aux fins non seulement d'éloigner le président Laurent Gbagbo de la scène politique
ivoirienne, mais aussi et surtout de mettre un frein au combat du peuple ivoirien
pour sa souveraineté », a souligné Damana Pickas, indiquant au passage que « la
déportation du Président Laurent Gbagbo à La Haye est une honte pour l’Afrique et
ses dirigeants ». Par ailleurs, la Copie croit en une instrumentalisation de la CPI par
la France et s insurge contre les manœuvres du procureur Louis Moreno-Ocampo.
Pickas et ses camarades s'expliquent mal que le transfèrement de Gbagbo intervienne
au moment où le régime Ouattara et la communauté internationale appellent le peuple
ivoirien à la réconciliation, et au moment où des nations africaines comme la Libye
ont décidé d’exclure la CPI du règlement de leurs crises. « La Copie prend le peuple
ivoirien à témoin et interpelle la communauté internationale sur les graves périls
que fait courir une telle forfaiture sur la cohésion et l’unité nationales », prévient
la coalition des patriotes, qui appelle le peuple de Côte d’Ivoire à la mobilisation
générale contre les décisions de la justice internationale. Le même appel a été lancé à
la Diaspora ivoirienne.
H. ZIAO