LA HAYE L`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l`humanité commis à la suite de l`élection présidentielle de novembre 2010, doit comparaître pour la première fois lundi devant la Cour pénale internationale (CPI).
Programmée à 14H00 (13H00 GMT), cette comparution initiale permettra aux juges de vérifier lidentité du suspect et sassurer quil a été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.
La juge présidente, l`Argentine Silvia Fernandez de Gurmendi, devrait également annoncer lundi la date de l`audience de confirmation des charges, étape préalable à la tenue d`un éventuel procès contre l`ancien président, le premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, entrée en fonction à La Haye en 2002.
Soupçonné d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, Laurent Gbagbo, 66 ans, a été incarcéré mercredi au centre de détention de la Cour à La Haye.
Arrêté le 11 avril à Abidjan, il était détenu depuis à Korhogo (nord de la Côte d`Ivoire). Sous le coup d`un mandat sous scellés émis le 23 novembre et rendu public mercredi, il avait quitté la veille la Côte d`Ivoire en avion à destination des Pays-Bas.
A l`issue de l`audience de confirmation des charges, dans plusieurs mois, les juges devront déterminer si les preuves collectées par l`accusation sont assez solides pour la tenue d`un procès contre M. Gbagbo.
Ce dernier est "sous le choc de la surprise" de son transfert à La Haye, a déclaré vendredi à l`AFP son avocat Emmanuel Altit, dénonçant "la brutalité de cet enlèvement" mais assurant que son client est "lucide et prêt à se battre".
Laurent Gbagbo doit demander lundi à la Cour "de constater l`irrégularité de son arrestation de son transfert à La Haye et d`en tirer les conséquences", selon l`avocat.
Le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues le 11 décembre en Côte d`Ivoire.
En visite à Abidjan, le procureur de la CPI avait promis le 15 octobre une enquête "impartiale" qui ciblerait "trois à six" personnes" ayant les plus lourdes responsabilités dans les crimes commis lors de la crise.
Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait assuré mercredi que Laurent Gbagbo ne serait "pas le dernier" à devoir rendre des comptes pour les crimes commis en Côte d`Ivoire, affirmant qu`"il apparaît que des crimes ont été commis dans les deux camps".
La CPI est le premier tribunal pénal international permanent chargé de juger les auteurs de génocide, crimes contre l`humanité et crimes de guerre.
Programmée à 14H00 (13H00 GMT), cette comparution initiale permettra aux juges de vérifier lidentité du suspect et sassurer quil a été informé clairement des charges portées contre lui et des droits que lui reconnaît le Statut de Rome, traité fondateur de la Cour.
La juge présidente, l`Argentine Silvia Fernandez de Gurmendi, devrait également annoncer lundi la date de l`audience de confirmation des charges, étape préalable à la tenue d`un éventuel procès contre l`ancien président, le premier ex-chef d`Etat remis à la CPI, entrée en fonction à La Haye en 2002.
Soupçonné d`être "coauteur indirect" de crimes contre l`humanité lors des violences post-électorales de 2010-2011, à savoir meurtre, viol, actes inhumains et persécution commis par ses forces entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011, Laurent Gbagbo, 66 ans, a été incarcéré mercredi au centre de détention de la Cour à La Haye.
Arrêté le 11 avril à Abidjan, il était détenu depuis à Korhogo (nord de la Côte d`Ivoire). Sous le coup d`un mandat sous scellés émis le 23 novembre et rendu public mercredi, il avait quitté la veille la Côte d`Ivoire en avion à destination des Pays-Bas.
A l`issue de l`audience de confirmation des charges, dans plusieurs mois, les juges devront déterminer si les preuves collectées par l`accusation sont assez solides pour la tenue d`un procès contre M. Gbagbo.
Ce dernier est "sous le choc de la surprise" de son transfert à La Haye, a déclaré vendredi à l`AFP son avocat Emmanuel Altit, dénonçant "la brutalité de cet enlèvement" mais assurant que son client est "lucide et prêt à se battre".
Laurent Gbagbo doit demander lundi à la Cour "de constater l`irrégularité de son arrestation de son transfert à La Haye et d`en tirer les conséquences", selon l`avocat.
Le refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir à son rival et actuel président Alassane Ouattara avait plongé le pays dans une crise meurtrière qui avait fait 3.000 morts. Des élections législatives sont prévues le 11 décembre en Côte d`Ivoire.
En visite à Abidjan, le procureur de la CPI avait promis le 15 octobre une enquête "impartiale" qui ciblerait "trois à six" personnes" ayant les plus lourdes responsabilités dans les crimes commis lors de la crise.
Le procureur Luis Moreno-Ocampo avait assuré mercredi que Laurent Gbagbo ne serait "pas le dernier" à devoir rendre des comptes pour les crimes commis en Côte d`Ivoire, affirmant qu`"il apparaît que des crimes ont été commis dans les deux camps".
La CPI est le premier tribunal pénal international permanent chargé de juger les auteurs de génocide, crimes contre l`humanité et crimes de guerre.