Les parents et Enseignants critiquent le contenu des livres au programme. Selon eux, ces livres ne sont pas riches en exercices. Les élèves sont obligés de se contenter des leçons enseignées. « Avant, quand tu prenais les livres du primaire, ils étaient riches en exercices. Si vous prenez par exemple le livre de mathématique des différentes classes, le contenu est très nul par rapport aux livres d’avant. J’ai pris un répétiteur pour suivre mes enfants. Il est souvent obligé d’utiliser les anciens livres pour mieux leur expliquer les exercices. Les livres sont pleins de dessins. Quant aux livres d’histoire, science et géographie, la leçon du livre n’à rien à voir avec les leçons copiées dans les cahiers », a indiqué dame Assoumou, parent d’élève. Durant ces dix dernières années, l’école ivoirienne a été très critiquée du fait du niveau très bas des élèves. Ceci est peut –être dû au recrutement d’enseignants qui n’étaient pas forcément aptes à l’enseignement. Le ministère de l’Education nationale doit penser à résoudre le problème du contenu des livres qui sont pauvres. « Moi-même, je suis enseignant, mais il faut reconnaitre que les nouveaux livres posent de nombreux problèmes aux enfants. La preuve c’est qu’aujourd’hui il y’a une grande différence entre les enfants du privé et ceux du public. Au privé, les livres étudiés sont riches en exercices. Alors qu’au public, c’est le contraire. Tous les enseignants ont beau critiqué cet état de fait, le problème demeure. Nous-mêmes avons des problèmes pour utiliser ces livres. Cette situation nous pousse à recourir aux cahiers d’intégration. Ces cahiers d’intégration sont encore liés aux livres», a affirmé M. D. P, instituteur dans une école primaire publique à Cocody. Le ministère de l’Education nationale doit se pencher sérieusement sur cette question car il s’agit de la formation des cadres de demain.
Fofana Zoumana (stagiaire)
Fofana Zoumana (stagiaire)