L’ex-leader des Forces pour la libération du grand ouest (Flgo), Mao Glofiéi, a été arrêté, hier, à Guiglo par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire. Alors qu’il est arrivé dans sa ville natale seulement la veille, dans le cadre d’une mission gouvernementale de réconciliation. Les autorités gouvernementales ont mis à sa disposition deux gendarmes et un véhicule flambant neuf de type 4x4. Une fois dans la ville après plusieurs mois d’absence pour cause de crise postélectorale, il est allé, selon nos sources, rendre les civilités aux autorités préfectorales hier matin. C’est au sortir de cette audience que des éléments des Forces pro-Ouattara l’ont enlevé manu militari pour l’emmener dans leur camp. Et ce, malgré l’intervention de la gendarmerie. Copieusement battu, humilié et exposé nu comme un ver de terre devant la population, il a pu être extrait de ce camp plus tard grâce au préfet de la ville qui l’a conduit à la gendarmerie. Dans cette unité, il a fallu des négociations tendues avec les Frci pour que l’infortuné recouvre la liberté en milieu d’après-midi.
Des témoins racontent avoir vu « Le Général » dimanche dans un maquis de la place en compagnie des ministres Dagobert Banzio du Pdci et Sanogo Mamadou du Rdr. Apparemment, rien ne présageait d’une telle mésaventure pour l’ex-célèbre combattant de Guiglo. Joint par téléphone par rapport au traitement inhumain infligé à l’ex-combattant, le commandant des Frci, Moses, a dit ceci : « Concernant Mao, il n’y a pas de souci. Je vous le passe afin que vous l’écoutiez». Ce dernier, la voix brisée certainement par l’émotion a promis de nous rappeler.
Quant au préfet Kouassi Miézan Abel, il a pris l’engagement « de le sécuriser » et a rassuré qu’il n’est pas en prison.
Vincent Deh et Félix Téha Dessrait
Des témoins racontent avoir vu « Le Général » dimanche dans un maquis de la place en compagnie des ministres Dagobert Banzio du Pdci et Sanogo Mamadou du Rdr. Apparemment, rien ne présageait d’une telle mésaventure pour l’ex-célèbre combattant de Guiglo. Joint par téléphone par rapport au traitement inhumain infligé à l’ex-combattant, le commandant des Frci, Moses, a dit ceci : « Concernant Mao, il n’y a pas de souci. Je vous le passe afin que vous l’écoutiez». Ce dernier, la voix brisée certainement par l’émotion a promis de nous rappeler.
Quant au préfet Kouassi Miézan Abel, il a pris l’engagement « de le sécuriser » et a rassuré qu’il n’est pas en prison.
Vincent Deh et Félix Téha Dessrait