Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour la Côte d’Ivoire, Bert Koenders a reçu hier, en fin de matinée, une délégation de la société civile, venue échanger sur les observations faites par leurs différentes missions déployées sur le terrain, au cours du scrutin législatif du 11 décembre 2011.
«Globalement les élections se sont passées de façon satisfaisante quoi que le taux de participation laisse à désirer», a indiqué aux journalistes le porte-parole de la délégation, par ailleurs Coordonnateur adjoint du Réseau Ouest Africain pour l’Edification de la Paix en Côte d’Ivoire (Wanep), M Coulibaly Tiozon, a la fin de la rencontre de près d’une heure au siège de l’ONUCI. Déplorant quelques anomalies, M Coulibaly a ajouté que les élections en général s’étaient déroulées sans heurts majeurs.
Selon le porte-parole de la délégation, les dysfonctionnements se situent essentiellement au niveau du retard de l’ouverture des bureaux de vote compte tenu de la non-disponibilité du matériel électoral. « Nous avons également constaté que certains agents de bureaux de vote s’étaient comportés comme des nouveaux », a souligné M Coulibaly ajoutant qu’à certains endroits, alors que les opérations de vote avaient pris fin à 17 heures, les résultats n’étaient toujours pas disponibles à minuit.
A ce propos, M Tiozon, s’adressant à la Commission électorale indépendante (CEI) a estimé qu’il fallait se hâter pour donner les résultats lorsqu’ils sont disponibles pour, selon lui, éviter de créer des suspicions qui peuvent entrainer la Côte d’Ivoire dans les situations post crise connues l’année dernière.
Revenant sur les causes du faible taux de participation, M Coulibaly a estimé qu’il était dû à un manque véritable de sensibilisation. « Nous pensons que cette sensibilisation des électeurs à grande échelle aurait pu lever plusieurs difficultés », a-t-il noté.
Au plan sécuritaire, le coordonnateur adjoint du Wanep, appréciant le travail de la Force onusienne et des Forces de sécurité ivoirienne, a noté que leur présence, certes discrète, avait empêché des violences et même réduit des injures.
Selon M Coulibaly, le Représentant spécial a écouté attentivement toutes les observations faites. « Nos points de vue convergent pour la plupart ; M Koenders dit avoir pris bonne note de toutes nos observations et préoccupations, il attend de nous des informations plus spécifiques pour l’aider dans sa certification », a conclu le porte-parole de la délégation
La veille, après la fermeture des bureaux de vote, le Représentant spécial avait reçu le corps diplomatique et les observateurs internationaux pour faire un point préliminaire de la journée avant de s’adresser à la presse. Dans la matinée, il avait visité plusieurs bureaux de vote dans le district d’Abidjan.
«Globalement les élections se sont passées de façon satisfaisante quoi que le taux de participation laisse à désirer», a indiqué aux journalistes le porte-parole de la délégation, par ailleurs Coordonnateur adjoint du Réseau Ouest Africain pour l’Edification de la Paix en Côte d’Ivoire (Wanep), M Coulibaly Tiozon, a la fin de la rencontre de près d’une heure au siège de l’ONUCI. Déplorant quelques anomalies, M Coulibaly a ajouté que les élections en général s’étaient déroulées sans heurts majeurs.
Selon le porte-parole de la délégation, les dysfonctionnements se situent essentiellement au niveau du retard de l’ouverture des bureaux de vote compte tenu de la non-disponibilité du matériel électoral. « Nous avons également constaté que certains agents de bureaux de vote s’étaient comportés comme des nouveaux », a souligné M Coulibaly ajoutant qu’à certains endroits, alors que les opérations de vote avaient pris fin à 17 heures, les résultats n’étaient toujours pas disponibles à minuit.
A ce propos, M Tiozon, s’adressant à la Commission électorale indépendante (CEI) a estimé qu’il fallait se hâter pour donner les résultats lorsqu’ils sont disponibles pour, selon lui, éviter de créer des suspicions qui peuvent entrainer la Côte d’Ivoire dans les situations post crise connues l’année dernière.
Revenant sur les causes du faible taux de participation, M Coulibaly a estimé qu’il était dû à un manque véritable de sensibilisation. « Nous pensons que cette sensibilisation des électeurs à grande échelle aurait pu lever plusieurs difficultés », a-t-il noté.
Au plan sécuritaire, le coordonnateur adjoint du Wanep, appréciant le travail de la Force onusienne et des Forces de sécurité ivoirienne, a noté que leur présence, certes discrète, avait empêché des violences et même réduit des injures.
Selon M Coulibaly, le Représentant spécial a écouté attentivement toutes les observations faites. « Nos points de vue convergent pour la plupart ; M Koenders dit avoir pris bonne note de toutes nos observations et préoccupations, il attend de nous des informations plus spécifiques pour l’aider dans sa certification », a conclu le porte-parole de la délégation
La veille, après la fermeture des bureaux de vote, le Représentant spécial avait reçu le corps diplomatique et les observateurs internationaux pour faire un point préliminaire de la journée avant de s’adresser à la presse. Dans la matinée, il avait visité plusieurs bureaux de vote dans le district d’Abidjan.