L’annonce de la réélection de Joseph Kabila, vendredi soir, a été suivie de violences. Les autorités ont fait état de quatre personnes tuées par les forces de l’ordre. La situation reste précaire dans la capitale, Kinshasa. Ce lundi, l’opposition a souhaité l’arbitrage des pays africains.
L’opposition congolaise demande une médiation africaine avant que la situation ne dégénère à nouveau en République démocratique du Congo (RDC). Les diplomates réfléchissent à la mise en place d’une équipe chargée de faire asseoir les protagonistes à la table des négociations. Déjà, des noms de potentiels médiateurs circulent. Kofi Annan, ex-secrétaire général des Nations Unies aurait décliné une sollicitation, a-t-on appris, hier. John Kufuor, Desmond Tutu, Amadou Toumani Touré ou d’Alpha Oumar Konaré sont des noms de personnalités en vue.
Aux ambassadeurs qui lui ont rendu visite la semaine dernière, Joseph Kabila a dit qu’il ne souhaitait pas une médiation extérieure. Il existe déjà un comité national de médiation. Mais, sa discrétion est telle que chacun semble l’oublier. Après les incidents de vendredi et samedi derniers, des observateurs craignent la montée de la violence à la proclamation du vainqueur de l’élection présidentielle par la Cour Suprême. Ce, avant l’investiture prévue le 20 décembre. Le camp présidentiel ne souhaite pas que l’on modifie ce calendrier. Les observateurs du Centre Carter ont dénoncé les résultats. Dans un communiqué, l’Organisation non gouvernementale (ONG) de l’ancien président américain Jimmy Carter, estime que le processus de compilation des résultats « manque de crédibilité».
Sur le terrain, la situation est redevenue calme, dimanche, à Kinshasa. Quelques tirs avaient été entendus le matin dans les quartiers périphériques. Mais, beaucoup moins que vendredi et samedi. Les fidèles chrétiens ont pu se rendre à la messe. L’après-midi était presque comme les autres jours, avec moins de monde sur les marchés. Les stations services ont ouvert. Les passagers des vols internationaux ont pu rejoindre l’aéroport sans encombre, alors que ce trajet traverse les quartiers les plus chauds de Kinshasa. On voit encore beaucoup de patrouilles de police casquées et armées.
La journée de lundi a fait un peu figure de test, quant à la reprise de l’activité commerciale et la réouverture des écoles.
K.D. (stagiaire) avec rfi.com
L’opposition congolaise demande une médiation africaine avant que la situation ne dégénère à nouveau en République démocratique du Congo (RDC). Les diplomates réfléchissent à la mise en place d’une équipe chargée de faire asseoir les protagonistes à la table des négociations. Déjà, des noms de potentiels médiateurs circulent. Kofi Annan, ex-secrétaire général des Nations Unies aurait décliné une sollicitation, a-t-on appris, hier. John Kufuor, Desmond Tutu, Amadou Toumani Touré ou d’Alpha Oumar Konaré sont des noms de personnalités en vue.
Aux ambassadeurs qui lui ont rendu visite la semaine dernière, Joseph Kabila a dit qu’il ne souhaitait pas une médiation extérieure. Il existe déjà un comité national de médiation. Mais, sa discrétion est telle que chacun semble l’oublier. Après les incidents de vendredi et samedi derniers, des observateurs craignent la montée de la violence à la proclamation du vainqueur de l’élection présidentielle par la Cour Suprême. Ce, avant l’investiture prévue le 20 décembre. Le camp présidentiel ne souhaite pas que l’on modifie ce calendrier. Les observateurs du Centre Carter ont dénoncé les résultats. Dans un communiqué, l’Organisation non gouvernementale (ONG) de l’ancien président américain Jimmy Carter, estime que le processus de compilation des résultats « manque de crédibilité».
Sur le terrain, la situation est redevenue calme, dimanche, à Kinshasa. Quelques tirs avaient été entendus le matin dans les quartiers périphériques. Mais, beaucoup moins que vendredi et samedi. Les fidèles chrétiens ont pu se rendre à la messe. L’après-midi était presque comme les autres jours, avec moins de monde sur les marchés. Les stations services ont ouvert. Les passagers des vols internationaux ont pu rejoindre l’aéroport sans encombre, alors que ce trajet traverse les quartiers les plus chauds de Kinshasa. On voit encore beaucoup de patrouilles de police casquées et armées.
La journée de lundi a fait un peu figure de test, quant à la reprise de l’activité commerciale et la réouverture des écoles.
K.D. (stagiaire) avec rfi.com
