Maître d’ouvrage du processus électoral, témoin privilégié à ce titre de la crise qui l’a sanctionné, le Premier ministre Guillaume Soro est à New York, à l’Onu, depuis le 12 décembre dernier. Il dira sa part de vérité sur la page sombre de l’histoire de son pays.
Rencontres au sommet. Le Premier ministre Guillaume Soro, échange, jeudi, à 18h15 Gmt, à New York, avec Fatou Bensouda, procureur général adjoint et futur procureur général de la Cour pénale internationale (Cpi), et Luis Moreno-Ocampo, procureur général de ladite instance. L’entretien de « premiers ordres », selon le cabinet du chef du gouvernement ivoirien, se fera en présence d’Amady Ba, directeur de la Coopération internationale de la même Cour. On devine aisément que les échanges porteront sur le ‘’dossier Laurent Gbagbo‘’, du nom de l’ancien président de la République, déchu le 11 avril, et transféré à La Haye aux Pays-Bas, le mardi 29 novembre dernier, pour y être jugé. Selon un communiqué produit par la CPI, « Laurent Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains ».
Autre rencontre, même lieu et ordre du jour. Le lendemain, vendredi 16 décembre, à 11 h 30, le Premier ministre sera reçu par Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. L’Onu a une représentation en Côte d’Ivoire (Onuci) dont le chef, le Coréen Y.J. Choi, avait suivi en sa qualité de certificateur les préparatifs de l’élection présidentielle. Laquelle échéance s’est déroulée à deux tours, en novembre et octobre. L’Organisation internationale à travers son ‘’annexe‘’ sur les bords de la lagune Ebrié a donc été un témoin privilégié de la crise post-électorale qu’ont vécue les Ivoiriens du mois de décembre 2010 à avril 2011. De sources officielles, trois mille personnes ont perdu la vie pendant cette période sombre de la marche du pays. Les Etats-Unis n’ont eu de cesse d’apporter leurs soutien et contribution divers au règlement de cette crise. Le pays de Barack Obama, en plus de s’être félicité du dénouement de cette crise, accompagne le nouveau pouvoir. Chose qui appelle le chef du gouvernement ivoirien à lui rendre cet honneur. Outre ce retour de l’ascenseur, Guillaume Soro évoquera la sortie de crise avec la Secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton, sauf changement de dernière minute.
Selon les services de communication de la primature, Guillaume Soro participe, aujourd’hui, à partir de 10 h, aux assises de la 10ème Session de l’Assemblée des Etats-parties au Statut de Rome. Lors de cet important rendez-vous, à la salle de conférence 2 Nlb, aux Nations-Unies, il fera une adresse à l’auguste auditoire, sur la passé récent mais difficile qu’a connu son pays. « Son allocution sera immédiatement suivie d’un tête-à-tête de 20 mn avec la présidente de l’Assemblée des Etats-parties au Statut de Rome, S.E. Mme Tina Intelmann », écrivent ses proches collaborateurs. Ceux-ci soulignent qu’ « avant et après ce point culminant de son séjour aux Etats-Unis, le Premier ministre ivoirien, accompagné d’une forte délégation d’officiels parmi lesquels plusieurs membres de son gouvernement, rencontrera de nombreuses personnalités du monde diplomatique, notamment les représentants des pays-membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, les dirigeants de la CPI et des officiels américains ».
Bidi Ignace
Rencontres au sommet. Le Premier ministre Guillaume Soro, échange, jeudi, à 18h15 Gmt, à New York, avec Fatou Bensouda, procureur général adjoint et futur procureur général de la Cour pénale internationale (Cpi), et Luis Moreno-Ocampo, procureur général de ladite instance. L’entretien de « premiers ordres », selon le cabinet du chef du gouvernement ivoirien, se fera en présence d’Amady Ba, directeur de la Coopération internationale de la même Cour. On devine aisément que les échanges porteront sur le ‘’dossier Laurent Gbagbo‘’, du nom de l’ancien président de la République, déchu le 11 avril, et transféré à La Haye aux Pays-Bas, le mardi 29 novembre dernier, pour y être jugé. Selon un communiqué produit par la CPI, « Laurent Gbagbo aurait engagé sa responsabilité pénale individuelle, en tant que coauteur indirect, pour quatre chefs de crimes contre l’humanité à raison de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains ».
Autre rencontre, même lieu et ordre du jour. Le lendemain, vendredi 16 décembre, à 11 h 30, le Premier ministre sera reçu par Ban Ki-moon, Secrétaire général des Nations Unies. L’Onu a une représentation en Côte d’Ivoire (Onuci) dont le chef, le Coréen Y.J. Choi, avait suivi en sa qualité de certificateur les préparatifs de l’élection présidentielle. Laquelle échéance s’est déroulée à deux tours, en novembre et octobre. L’Organisation internationale à travers son ‘’annexe‘’ sur les bords de la lagune Ebrié a donc été un témoin privilégié de la crise post-électorale qu’ont vécue les Ivoiriens du mois de décembre 2010 à avril 2011. De sources officielles, trois mille personnes ont perdu la vie pendant cette période sombre de la marche du pays. Les Etats-Unis n’ont eu de cesse d’apporter leurs soutien et contribution divers au règlement de cette crise. Le pays de Barack Obama, en plus de s’être félicité du dénouement de cette crise, accompagne le nouveau pouvoir. Chose qui appelle le chef du gouvernement ivoirien à lui rendre cet honneur. Outre ce retour de l’ascenseur, Guillaume Soro évoquera la sortie de crise avec la Secrétaire d’Etat américain, Hillary Clinton, sauf changement de dernière minute.
Selon les services de communication de la primature, Guillaume Soro participe, aujourd’hui, à partir de 10 h, aux assises de la 10ème Session de l’Assemblée des Etats-parties au Statut de Rome. Lors de cet important rendez-vous, à la salle de conférence 2 Nlb, aux Nations-Unies, il fera une adresse à l’auguste auditoire, sur la passé récent mais difficile qu’a connu son pays. « Son allocution sera immédiatement suivie d’un tête-à-tête de 20 mn avec la présidente de l’Assemblée des Etats-parties au Statut de Rome, S.E. Mme Tina Intelmann », écrivent ses proches collaborateurs. Ceux-ci soulignent qu’ « avant et après ce point culminant de son séjour aux Etats-Unis, le Premier ministre ivoirien, accompagné d’une forte délégation d’officiels parmi lesquels plusieurs membres de son gouvernement, rencontrera de nombreuses personnalités du monde diplomatique, notamment les représentants des pays-membres permanents du Conseil de Sécurité de l’ONU, les dirigeants de la CPI et des officiels américains ».
Bidi Ignace
