La Fesaci (Fédération des syndicats autonomes de Côte d’Ivoire) a animé une conférence de presse le jeudi 15 décembre 2011 à son siège de la Riviéra Bonoumin. Il s’agissait pour cette fédération de se prononcer sur la crise qui secoue la Mugefci (Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat) et sur son fonctionnement. Réagissant à la crise, Traoré Dohia a estimé que la Mugefci, en tant que société de secours mutuel et de prévoyance sociale, doit jouer son rôle au profit de ses adhérents, dont le pouvoir d’achat devient de plus en plus insignifiant. Malheureusement, ce n’est pas ce qui est constaté dans la réalité selon le SG de la Fesaci. Traoré Dohia ajoute: «Vu que toute organisation sociale est régie par des textes, et que le respect de ces textes est une exigence pour la bonne gouvernance (…) la Fesaci exige la tenue immédiate d’une assemblée générale élective, telle que prévue par les textes de la mutuelle ». Revenant sur le fonctionnement de la Fesaci, Traoré Dohia se dit surpris que d’autres personnes agissent au nom de la structure dont il tient les rênes depuis sa réélection le 3 septembre 2011. C’était lors du quatrième congrès ordinaire qui a permis de renouveler tous les organes dirigeants. Traoré Dohia souligne que son comité exécutif et lui sont «les seuls et uniques interlocuteurs de toutes les autorités politiques et administratives de la Côte d’Ivoire».
Franck O.
Franck O.