Abidjan - La Fédération internationale des ligues des droits de l’homme (FIDH), dans une déclaration dont l’AIP a reçu copie, a souhaité que la visite du premier ministre ivoirien, Guillaume Soro, à l’Assemblée des Etats parties (AEP) de la Cour pénale internationale (CPI), à New York, n’interfère pas dans l’action impartiale de la Cour et de son procureur.
"Nos organisations (FIDH et ses organisations membres en Côte d’Ivoire, la LIDHO et le MIDH) considèrent que si l’attention portée par la Côte d’Ivoire à l’action de la CPI est légitime, la venue de M. Soro ne doit interférer en aucune façon avec les enquêtes en cours de la Cour pénale internationale", relève cette déclaration.
Pour la fédération de défense des droits de l’homme, en tant qu’acteur politique de premier plan et responsable des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) depuis 2002, "M. Guillaume Soro est susceptible, comme tout dirigeant, de voir sa responsabilité individuelle engagée en tant que responsable hiérarchique dans un certain nombre d’événements de la compétence de la CPI".
Le premier ministre ivorien Guillaume Soro qui a rencontré jeudi à New York le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, et celle qui va lui succéder, Fatou Bensouda, a assuré que toutes les personnes inculpées par la CPI seront livrées par le gouvernement, selon Radio France internationale (RFI).
"Nous demandons aux Etats parties de rester vigilants, afin de contribuer efficacement aux efforts de justice en Côte d’Ivoire et de coopérer effectivement avec la CPI", souligne la FIDH et ses organisations satellites en Côte d’Ivoire.
La Cour pénale internationale mène actuellement des enquêtes qui pourraient impliquer des membres des Forces nouvelles (FN) dans des exactions, rappelle-t-on.
La crise survenue aux lendemains du second tour du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire a fait officiellement 3.000 morts.
Depuis le 29 novembre, l’ex-président Laurent Gbagbo qui est soupçonné d’être coauteur indirect de crimes contre l’humanité, notamment de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, est écroué au quartier pénitentiaire de la CPI à la Haye, aux Pays-Bas, rappelle-t-on.
(AIP)
kp
"Nos organisations (FIDH et ses organisations membres en Côte d’Ivoire, la LIDHO et le MIDH) considèrent que si l’attention portée par la Côte d’Ivoire à l’action de la CPI est légitime, la venue de M. Soro ne doit interférer en aucune façon avec les enquêtes en cours de la Cour pénale internationale", relève cette déclaration.
Pour la fédération de défense des droits de l’homme, en tant qu’acteur politique de premier plan et responsable des Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) depuis 2002, "M. Guillaume Soro est susceptible, comme tout dirigeant, de voir sa responsabilité individuelle engagée en tant que responsable hiérarchique dans un certain nombre d’événements de la compétence de la CPI".
Le premier ministre ivorien Guillaume Soro qui a rencontré jeudi à New York le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, et celle qui va lui succéder, Fatou Bensouda, a assuré que toutes les personnes inculpées par la CPI seront livrées par le gouvernement, selon Radio France internationale (RFI).
"Nous demandons aux Etats parties de rester vigilants, afin de contribuer efficacement aux efforts de justice en Côte d’Ivoire et de coopérer effectivement avec la CPI", souligne la FIDH et ses organisations satellites en Côte d’Ivoire.
La Cour pénale internationale mène actuellement des enquêtes qui pourraient impliquer des membres des Forces nouvelles (FN) dans des exactions, rappelle-t-on.
La crise survenue aux lendemains du second tour du scrutin présidentiel en Côte d’Ivoire a fait officiellement 3.000 morts.
Depuis le 29 novembre, l’ex-président Laurent Gbagbo qui est soupçonné d’être coauteur indirect de crimes contre l’humanité, notamment de meurtres, de viols et d’autres violences sexuelles, d’actes de persécution et d’autres actes inhumains, est écroué au quartier pénitentiaire de la CPI à la Haye, aux Pays-Bas, rappelle-t-on.
(AIP)
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