Hier, le Premier ministre, Guillaume Soro, a rassuré les procureurs de la Cour pénale internationale que le gouvernement ivoirien ne laissera pas prospérer une justice à double vitesse.
Il n’y avait pas meilleure garantie de transparence et d’impartialité à donner. Guillaume Soro a eu, hier, à New-York, des tête-à-tête, avec le procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno-Ocampo et son adjointe, Fatou Bensouda. Au terme des entretiens à huis clos entre le chef du gouvernement ivoirien et ses interlocuteurs, Guillaume Soro a levé un coin de voile sur les sujets qui ont dominé les discussions. Si l’on en croit les propos de M. Soro, les échanges ont porté sur les enquêtes liées à la crise post-électorale. Le Premier ministre ivoirien a assuré qu’aucun auteur de crimes graves ne pourra échapper à la justice. « Tous ceux qui seront inculpés, seront transférés à la Cpi », a-t-il coupé net. Pour le Premier ministre Soro, le gouvernement ivoirien, ne devrait donc pas laisser prospérer une justice à géométrie variable dans les enquêtes post-électorales. « Je veux seulement que la justice se fasse. Nous prenons l’engagement de procéder au transfèrement de toute personne inculpée, de quelque bord que ce soit ; le gouvernement s’engage à procéder à leur transfèrement », a insisté le Premier ministre. Une insistance qui vise à battre en brèche les accusations de partialité proférées aussi bien par les partisans de Laurent Gbagbo que par certaines organisations de défense des droits de l’Homme. Mais, Guillaume Soro qui tient à ne pas laisser le drame des Ivoiriens faire l’objet d’un équilibrisme de mauvais aloi, s’est voulu clair : « laissons la justice s’établir ». La rencontre entre Guillaume Soro et les responsables de la Cpi a eu lieu en marge de la 10e session de l’Assemblée des États-parties au Statut de Rome de la Cour pénale. Cette session s’ouvre, deux semaines après le transfèrement de l’ancien dirigeant ivoirien, Laurent Gbagbo, devant cette juridiction internationale. Et, comme pour consacrer la coïncidence autour du transfèrement de M. Gbagbo, son avocat, Me Emmanuel Altit, avait rendez-vous, hier, avec la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, pour « l`organisation de l`équipe de défense » de l’ancien numéro un ivoirien.
Marc Dossa
Il n’y avait pas meilleure garantie de transparence et d’impartialité à donner. Guillaume Soro a eu, hier, à New-York, des tête-à-tête, avec le procureur de la Cour pénale internationale (Cpi), Luis Moreno-Ocampo et son adjointe, Fatou Bensouda. Au terme des entretiens à huis clos entre le chef du gouvernement ivoirien et ses interlocuteurs, Guillaume Soro a levé un coin de voile sur les sujets qui ont dominé les discussions. Si l’on en croit les propos de M. Soro, les échanges ont porté sur les enquêtes liées à la crise post-électorale. Le Premier ministre ivoirien a assuré qu’aucun auteur de crimes graves ne pourra échapper à la justice. « Tous ceux qui seront inculpés, seront transférés à la Cpi », a-t-il coupé net. Pour le Premier ministre Soro, le gouvernement ivoirien, ne devrait donc pas laisser prospérer une justice à géométrie variable dans les enquêtes post-électorales. « Je veux seulement que la justice se fasse. Nous prenons l’engagement de procéder au transfèrement de toute personne inculpée, de quelque bord que ce soit ; le gouvernement s’engage à procéder à leur transfèrement », a insisté le Premier ministre. Une insistance qui vise à battre en brèche les accusations de partialité proférées aussi bien par les partisans de Laurent Gbagbo que par certaines organisations de défense des droits de l’Homme. Mais, Guillaume Soro qui tient à ne pas laisser le drame des Ivoiriens faire l’objet d’un équilibrisme de mauvais aloi, s’est voulu clair : « laissons la justice s’établir ». La rencontre entre Guillaume Soro et les responsables de la Cpi a eu lieu en marge de la 10e session de l’Assemblée des États-parties au Statut de Rome de la Cour pénale. Cette session s’ouvre, deux semaines après le transfèrement de l’ancien dirigeant ivoirien, Laurent Gbagbo, devant cette juridiction internationale. Et, comme pour consacrer la coïncidence autour du transfèrement de M. Gbagbo, son avocat, Me Emmanuel Altit, avait rendez-vous, hier, avec la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, pour « l`organisation de l`équipe de défense » de l’ancien numéro un ivoirien.
Marc Dossa