Fadi Ouattara, le préfet de région, préfet du département d’Abengourou est mécontent de certains cadres de la région qui l’accusent d’encourager la fuite du cacao vers le Ghana. Ne se reconnaissant pas dans les accusations, il pense que sa position de veille et de lutte contre la déperdition des ressources gêne les trafiquants qui se cachent derrière les rumeurs.
«Ce sont des âneries qui n’ont pas d’importance. On ne peut pas prendre le produit de quelqu’un sans avoir les preuves irréfutables. L’enquête effectuée par la gendarmerie n’a pas clairement identifié que le cacao partait au Ghana», a déclaré le préfet. Qui a battu en brèche les propos tendant à faire croire que les FRCI escorteraient le cacao jusqu’à la frontière Côte d’Ivoire-Ghana. «Je n’ai aucune preuve contre les Frci.
Ce sont des rumeurs qu’on raconte. Je n’ai pas encore vu un planteur qui est venu me voir pour me dire que j’ai remis des millions aux FRCI pour transporter le cacao. Il n’ y’a aucune preuve. Qu’on les laisse travailler, qu’on ne démobilise pas les agents. C’est déjà une plaie énorme (ndlr la fuite du cacao) pour notre économie. Il faut que les gens connaissent le rôle du comité de surveillance. Son action est interne.
Nous l’avions mis en place pour empêcher le cacao de sortir du département, mais un produit en voie de sortir du pays, c’est du ressort de la Douane», s’est défendu Fadi Ouattara. Quant à la corruption dans laquelle il serait trempé, le préfet s’est dit offusqué par ces comportements que veulent lui coller ses détracteurs. «Je suis ulcéré quand on me dit que le préfet est coupable. Je n’ai pris l’argent de personne. J’ai fait une tournée administrative avec mon propre argent pour sensibiliser sur la fuite du cacao. Si je connaissais ceux qui font partir le cacao au Ghana, pourquoi alors organiser une tournée ? Si je les avais vus, je les ferais arrêter en actionnant la justice. Ceux qui se plaignent que le cacao va au Ghana sont tous du comité de suivi, et jamais ils n’on fait de saisie. Tout ce monde est complice. Tout le monde sait que le cacao va au Ghana.
Le cacao n’a pas de pied, ce sont des gens qui le transportent. Je cherche ceux qui envoient le cacao au Ghana, mais je ne les vois pas, on ne me les a pas encore montrés. Dans le plan d’action départemental, j’ai même demandé une unité militaire pour sécuriser la frontière. Nous espérons que le CGFCC à qui nous avions transmis le plan d’actions mettra les moyens à notre disposition», fait-il remarquer. Avant de préciser sa mission : «Ma mission, c’est de lutter contre la fuite du cacao au Ghana. Pourquoi on ne parle pas du préfet de Bettié, d’Agnibilékrou ou du Zanan alors qu’ils sont tous à la frontière».
Ernest Famin
«Ce sont des âneries qui n’ont pas d’importance. On ne peut pas prendre le produit de quelqu’un sans avoir les preuves irréfutables. L’enquête effectuée par la gendarmerie n’a pas clairement identifié que le cacao partait au Ghana», a déclaré le préfet. Qui a battu en brèche les propos tendant à faire croire que les FRCI escorteraient le cacao jusqu’à la frontière Côte d’Ivoire-Ghana. «Je n’ai aucune preuve contre les Frci.
Ce sont des rumeurs qu’on raconte. Je n’ai pas encore vu un planteur qui est venu me voir pour me dire que j’ai remis des millions aux FRCI pour transporter le cacao. Il n’ y’a aucune preuve. Qu’on les laisse travailler, qu’on ne démobilise pas les agents. C’est déjà une plaie énorme (ndlr la fuite du cacao) pour notre économie. Il faut que les gens connaissent le rôle du comité de surveillance. Son action est interne.
Nous l’avions mis en place pour empêcher le cacao de sortir du département, mais un produit en voie de sortir du pays, c’est du ressort de la Douane», s’est défendu Fadi Ouattara. Quant à la corruption dans laquelle il serait trempé, le préfet s’est dit offusqué par ces comportements que veulent lui coller ses détracteurs. «Je suis ulcéré quand on me dit que le préfet est coupable. Je n’ai pris l’argent de personne. J’ai fait une tournée administrative avec mon propre argent pour sensibiliser sur la fuite du cacao. Si je connaissais ceux qui font partir le cacao au Ghana, pourquoi alors organiser une tournée ? Si je les avais vus, je les ferais arrêter en actionnant la justice. Ceux qui se plaignent que le cacao va au Ghana sont tous du comité de suivi, et jamais ils n’on fait de saisie. Tout ce monde est complice. Tout le monde sait que le cacao va au Ghana.
Le cacao n’a pas de pied, ce sont des gens qui le transportent. Je cherche ceux qui envoient le cacao au Ghana, mais je ne les vois pas, on ne me les a pas encore montrés. Dans le plan d’action départemental, j’ai même demandé une unité militaire pour sécuriser la frontière. Nous espérons que le CGFCC à qui nous avions transmis le plan d’actions mettra les moyens à notre disposition», fait-il remarquer. Avant de préciser sa mission : «Ma mission, c’est de lutter contre la fuite du cacao au Ghana. Pourquoi on ne parle pas du préfet de Bettié, d’Agnibilékrou ou du Zanan alors qu’ils sont tous à la frontière».
Ernest Famin
