La reconstruction du pont de Jacqueville appelé à devenir l’un des ouvrages majeurs de toute l’histoire de notre pays est-elle en danger ? Il y a des palabres autour de sa construction.
Le moins qu’on puisse répondre, c’est que la société de construction du pont de Jacqueville (en abrégé Socojac) se trouve à la croisée des chemins. Sans ressources suffisantes ou assurées, la Socojac, société créée pour 99 ans, vivote et son personnel avec. Le premier responsable de cette societé d’Etat, Mme Sita Coulibaly, ne sait plus à quel saint se vouer. Créée par l’Etat pour se consacrer à la construction du pont de Jacqueville pour un coût global de 20 milliards de F CFA, la Socojac se voit aujourd’hui doublée si ce n’est écartée par une autre société d’Etat : l’Agence de Gestion des routes (Ageroute). La question est donc : la Socojac ne devait-elle donc pas être créée ?
Cette guéguerre est d’autant plus inutile et nocive que la Socojac, devant de tels errements, a proposé que les moyens juridiques et financiers lui soient donnés pour construire tous les ponts de Côte d’Ivoire. Elle deviendrait par exemple la Société de Construction des Ponts ou Socoponts.
Or aujourd’hui, avec ce sentiment d’incertitude, le doute le plus sérieux s’installe sur l’avancement des travaux et par voie de conséquence, sur la réalisation rapide de ce qui peut être considéré comme le vieux et le grand rêve des populations riveraines des trois ‘‘A’’. Et pourtant, c’est avec angoisse et impatience qu’elles attendent la réalisation de cet important outil de désenclavement et de développement de cette partie du pays lagunaire.
A la Socojac, l’on est convaincu, sur la base de la continuité de l’Etat ivoirien, que seule une décision sage et bien inspirée du président Alassane Ouattara peut mettre fin à cette partie de ping-pong entre la Socojac et l’Ageroute. Tous les regards sont donc à présent tournés vers le ministre Patrick Achi et le Chef de l’Etat afin qu’ils décident franchement et en toute efficacité discrétionnaire si la Socojac doit poursuivre ses travaux au profit de l’Ageroute de M. Fofana Boiké ou vice-versa, ou encore l’une et l’autre ensemble, chacune de ses deux sociétés d’Etat s’occupant soit de la construction, soit de la gestion du péage à venir, ce qui n’est pas rejeté par la direction de la Socojac.
Ces différents cas de figure, ont été plusieurs fois, évoqués et analysés. Aucune décision courageuse et responsable, n’a jusque là, été prise et tous les yeux sont tournés vers le palais présidentiel. Le président Alassane Ouattara, si attaché à la transparence, à la bonne gouvernance avec en filigrane, une idée de la justice, doit pouvoir prendre toutes ses responsabilités afin de mettre un terme définitif à la brouille entre la Socojac et l’Ageroute. Pour que vivent le désenclavement et le développement de Jacqueville, pôle économique du Sud-ouest ivoirien. Affaire à suivre…
Maxime Wangué
Le moins qu’on puisse répondre, c’est que la société de construction du pont de Jacqueville (en abrégé Socojac) se trouve à la croisée des chemins. Sans ressources suffisantes ou assurées, la Socojac, société créée pour 99 ans, vivote et son personnel avec. Le premier responsable de cette societé d’Etat, Mme Sita Coulibaly, ne sait plus à quel saint se vouer. Créée par l’Etat pour se consacrer à la construction du pont de Jacqueville pour un coût global de 20 milliards de F CFA, la Socojac se voit aujourd’hui doublée si ce n’est écartée par une autre société d’Etat : l’Agence de Gestion des routes (Ageroute). La question est donc : la Socojac ne devait-elle donc pas être créée ?
Cette guéguerre est d’autant plus inutile et nocive que la Socojac, devant de tels errements, a proposé que les moyens juridiques et financiers lui soient donnés pour construire tous les ponts de Côte d’Ivoire. Elle deviendrait par exemple la Société de Construction des Ponts ou Socoponts.
Or aujourd’hui, avec ce sentiment d’incertitude, le doute le plus sérieux s’installe sur l’avancement des travaux et par voie de conséquence, sur la réalisation rapide de ce qui peut être considéré comme le vieux et le grand rêve des populations riveraines des trois ‘‘A’’. Et pourtant, c’est avec angoisse et impatience qu’elles attendent la réalisation de cet important outil de désenclavement et de développement de cette partie du pays lagunaire.
A la Socojac, l’on est convaincu, sur la base de la continuité de l’Etat ivoirien, que seule une décision sage et bien inspirée du président Alassane Ouattara peut mettre fin à cette partie de ping-pong entre la Socojac et l’Ageroute. Tous les regards sont donc à présent tournés vers le ministre Patrick Achi et le Chef de l’Etat afin qu’ils décident franchement et en toute efficacité discrétionnaire si la Socojac doit poursuivre ses travaux au profit de l’Ageroute de M. Fofana Boiké ou vice-versa, ou encore l’une et l’autre ensemble, chacune de ses deux sociétés d’Etat s’occupant soit de la construction, soit de la gestion du péage à venir, ce qui n’est pas rejeté par la direction de la Socojac.
Ces différents cas de figure, ont été plusieurs fois, évoqués et analysés. Aucune décision courageuse et responsable, n’a jusque là, été prise et tous les yeux sont tournés vers le palais présidentiel. Le président Alassane Ouattara, si attaché à la transparence, à la bonne gouvernance avec en filigrane, une idée de la justice, doit pouvoir prendre toutes ses responsabilités afin de mettre un terme définitif à la brouille entre la Socojac et l’Ageroute. Pour que vivent le désenclavement et le développement de Jacqueville, pôle économique du Sud-ouest ivoirien. Affaire à suivre…
Maxime Wangué