Le mardi 20 décembre 2011, l’Ofaci (Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire) a initié un séminaire de formation et de rattrapage à l’attention des femmes issues des associations de la société civile, dans les locaux de l’Ong Transparancy et Justice sis à Cocody Danga. A cette occasion, Namizata Sangaré, présidente de ladite structure, a conseillé la mise en place d’un conseil national pour les femmes en Côte d’Ivoire. Selon cet ‘’avocat-défenseur’’ de la cause des femmes, cet organe consultatif aura pour mission de faire entendre la «voix des femmes au plan national».
Tel est le cas, dira-t-elle, au Rwanda où il existe un conseil national des femmes qui est constamment consulté pour donner l’avis de la gent féminine rwandaise sur des questions d’intérêt général. Si le projet semble noble, Namizata Sangaré reste sceptique sur les conditions de la mise en œuvre du conseil national des femmes, du fait d’une part, du foisonnement des groupements féminins et d’autre part, du leadership au sommet de ces mouvements. Présente à ces travaux, SE Chantal de Verennes, ambassadeur du Canada près la République de Côte d’Ivoire, a exhorté les femmes à s’approprier les mécanismes de protection des droits de la femme.
Elle a tiré son argumentaire des expériences de Rosa Park (lutte contre la ségrégation raciale en 1955 en Alabama aux États-Unis) et de la jeune yéménite Nojoud Ali (lutte contre le mariage forcé). Aux femmes, la diplomate canadienne dira : « Je vous invite à faire avancer la cause de la femme en Côte d’Ivoire. Si la réconciliation doit se faire en Côte d’Ivoire, ce sera en grande partie grâce aux femmes». Les 12, 13 et 14 septembre derniers, l’Ofaci (Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire) a formé les femmes sur le thème : ‘’Projet de formation des leaders féminins sur les mécanismes internationaux et nationaux pour une protection effective des droits de la femme en Côte d’Ivoire’’.
Patrick Krou
Tel est le cas, dira-t-elle, au Rwanda où il existe un conseil national des femmes qui est constamment consulté pour donner l’avis de la gent féminine rwandaise sur des questions d’intérêt général. Si le projet semble noble, Namizata Sangaré reste sceptique sur les conditions de la mise en œuvre du conseil national des femmes, du fait d’une part, du foisonnement des groupements féminins et d’autre part, du leadership au sommet de ces mouvements. Présente à ces travaux, SE Chantal de Verennes, ambassadeur du Canada près la République de Côte d’Ivoire, a exhorté les femmes à s’approprier les mécanismes de protection des droits de la femme.
Elle a tiré son argumentaire des expériences de Rosa Park (lutte contre la ségrégation raciale en 1955 en Alabama aux États-Unis) et de la jeune yéménite Nojoud Ali (lutte contre le mariage forcé). Aux femmes, la diplomate canadienne dira : « Je vous invite à faire avancer la cause de la femme en Côte d’Ivoire. Si la réconciliation doit se faire en Côte d’Ivoire, ce sera en grande partie grâce aux femmes». Les 12, 13 et 14 septembre derniers, l’Ofaci (Organisation des femmes actives de Côte d’Ivoire) a formé les femmes sur le thème : ‘’Projet de formation des leaders féminins sur les mécanismes internationaux et nationaux pour une protection effective des droits de la femme en Côte d’Ivoire’’.
Patrick Krou