La Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a accordé trois prêts au gouvernement ivoirien. Ces financements seront principalement consacrés aux secteurs cruciaux du développement rural et des infrastructures routières.
Relance des activités rizicoles dans les régions des Montagnes et du Moyen-Cavally, aménagement hydro-agricole de Sangopari dans le département de Ferkéssédougou, équipements de la route Abobo-Anyama. Un éventail de projets à impact direct sur les populations pour lesquels la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient de débloquer 16,95 milliards Fcfa en faveur de l’Etat ivoirien. Dans les détails, le projet rizicole (4,4 milliards) a pour objet la relance de la production du riz dans ces régions à travers l’appui à la mise en valeur de 3.000 hectares de bas-fonds rizicoles dont 1.000 hectares aménagés sous prises au fil de l’eau à réhabiliter. Il prend en compte la valorisation des céréales locales par l’installation de 31 unités de transformation de riz et de 3 unités pilotes de fabrication de farine infantile à base de céréales. «Nous voulons contribuer à augmenter le potentiel productif et à maintenir la cohésion sociale», explique le vice-président de la banque sous-régionale, Bassary Touré. En ce qui concerne le projet d’aménagement hydro-agricole de Sangopari dans le département de Ferké (7,5 milliards), les ressources serviront à la construction d’une retenue d’eau et l’aménagement d’un périmètre en amont d’une surface brute de 50 hectares. Il favorisera l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en milieu rural par le développement des activités génératrices de revenus. Selon M. Touré, ces projets de développement rural s’insèrent dans le programme spécial vie chère mis en place par la Banque ouest-africaine. Quant au projet d’aménagement de la route Abobo-Anyama (5 milliards), il s’inscrit dans le programme prioritaire de réalisation d’infrastructures routières mis en route par le gouvernement. En filigrane, l’aménagement, le bitumage (en deux fois deux voies) de la route Abobo-Anyama permettra de renforcer la viabilité et les capacités de la route existante ainsi que les conditions de mobilité entre Anyama et le reste du district d’Abidjan. En tout état de cause, ce projet devrait contribuer à l’amélioration du cadre de vie et des conditions de transport dans les deux communes périphériques. En effet, la réhabilitation de la route et l’éclairage du tronçon permettront respectivement de fluidifier l’important trafic sur cet axe et d’améliorer la sécurité des usagers.
Rigueur et transparence,
les maîtres mots !
«J’aimerais attirer votre attention sur la nécessité d’encadrer les agriculteurs bénéficiaires des projets hydro-agricoles à utiliser et à entretenir les aménagements effectués en aidant les groupements de producteurs à la base à mieux s’organiser pour la mise en marché des productions et en assurant l’entretien des aménagements pour leur dualité », conseille Bassary Touré. «Je voudrais inviter les responsables des projets à œuvrer, avec détermination, pour relever le défi de la capacité d’absorption, en mettant en œuvre dans les délais impartis l’ensemble des activités prévues», plaide le ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi, insistant sur la nécessité de valoriser les ressources ainsi mises à la disposition de l’Etat par une utilisation optimale et surtout transparente.
Lanciné Bakayoko
Relance des activités rizicoles dans les régions des Montagnes et du Moyen-Cavally, aménagement hydro-agricole de Sangopari dans le département de Ferkéssédougou, équipements de la route Abobo-Anyama. Un éventail de projets à impact direct sur les populations pour lesquels la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient de débloquer 16,95 milliards Fcfa en faveur de l’Etat ivoirien. Dans les détails, le projet rizicole (4,4 milliards) a pour objet la relance de la production du riz dans ces régions à travers l’appui à la mise en valeur de 3.000 hectares de bas-fonds rizicoles dont 1.000 hectares aménagés sous prises au fil de l’eau à réhabiliter. Il prend en compte la valorisation des céréales locales par l’installation de 31 unités de transformation de riz et de 3 unités pilotes de fabrication de farine infantile à base de céréales. «Nous voulons contribuer à augmenter le potentiel productif et à maintenir la cohésion sociale», explique le vice-président de la banque sous-régionale, Bassary Touré. En ce qui concerne le projet d’aménagement hydro-agricole de Sangopari dans le département de Ferké (7,5 milliards), les ressources serviront à la construction d’une retenue d’eau et l’aménagement d’un périmètre en amont d’une surface brute de 50 hectares. Il favorisera l’amélioration de la sécurité alimentaire et la réduction de la pauvreté en milieu rural par le développement des activités génératrices de revenus. Selon M. Touré, ces projets de développement rural s’insèrent dans le programme spécial vie chère mis en place par la Banque ouest-africaine. Quant au projet d’aménagement de la route Abobo-Anyama (5 milliards), il s’inscrit dans le programme prioritaire de réalisation d’infrastructures routières mis en route par le gouvernement. En filigrane, l’aménagement, le bitumage (en deux fois deux voies) de la route Abobo-Anyama permettra de renforcer la viabilité et les capacités de la route existante ainsi que les conditions de mobilité entre Anyama et le reste du district d’Abidjan. En tout état de cause, ce projet devrait contribuer à l’amélioration du cadre de vie et des conditions de transport dans les deux communes périphériques. En effet, la réhabilitation de la route et l’éclairage du tronçon permettront respectivement de fluidifier l’important trafic sur cet axe et d’améliorer la sécurité des usagers.
Rigueur et transparence,
les maîtres mots !
«J’aimerais attirer votre attention sur la nécessité d’encadrer les agriculteurs bénéficiaires des projets hydro-agricoles à utiliser et à entretenir les aménagements effectués en aidant les groupements de producteurs à la base à mieux s’organiser pour la mise en marché des productions et en assurant l’entretien des aménagements pour leur dualité », conseille Bassary Touré. «Je voudrais inviter les responsables des projets à œuvrer, avec détermination, pour relever le défi de la capacité d’absorption, en mettant en œuvre dans les délais impartis l’ensemble des activités prévues», plaide le ministre de l’Economie et des finances, Charles Diby Koffi, insistant sur la nécessité de valoriser les ressources ainsi mises à la disposition de l’Etat par une utilisation optimale et surtout transparente.
Lanciné Bakayoko
