ATTENTION - CORRECTION: Merci bien lire au 2e para "irrecevables" et non
"recevables" comme indiqué par erreur ///
ABIDJAN- La justice ivoirienne a refusé mercredi
d`accorder la liberté provisoire à une vingtaine de personnalités proches de
l`ex-président Laurent Gbagbo, dont son épouse Simone, détenues depuis la fin
de la crise post-électorale, a annoncé l`un de leurs avocats.
Lors d`une audience au tribunal d`Abidjan, les juges "ont déclaré les
requêtes irrecevables" et leur ont donc "refusé la liberté provisoire", a
déclaré à l`AFP Me Hervé Gouaméné. "Nous allons nous pourvoir en cassation
parce que cette décision n`est pas fondée en droit", a-t-il ajouté.
Ce refus est une douche froide pour le camp Gbagbo, dont certains
responsables en liberté se montraient plutôt optimistes ces derniers jours,
des quotidiens évoquant même un possible "cadeau de Noël" du régime du nouveau
président Alassane Ouattara.
Outre l`ex-Première dame, l`ancien Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo et
plusieurs ex-ministres comme Alcide Djédjé (Affaires étrangères), ainsi que le
Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, fils d`un premier mariage de Laurent Gbagbo,
avaient notamment demandé leur mise en liberté provisoire.
Arrêtés après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a
fait quelque 3.000 morts après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite
à la présidentielle de novembre 2010, ils sont poursuivis pour "atteinte à la
sûreté de l`Etat" ou "crimes économiques" et détenus dans le nord du pays.
Le 9 novembre, 20 personnalités du camp Gbagbo, mais aucun poids lourd,
avaient obtenu la liberté provisoire. Cette mesure avait été interprétée comme
un geste du pouvoir pour encourager le Front populaire ivoirien (FPI),
ex-parti présidentiel, à participer aux législatives du 11 décembre.
Mais le parti a décidé de ne pas concourir et le scrutin a été remporté à
la majorité absolue par le camp Ouattara.
Le FPI réclamait la libération de ses cadres en détention, en particulier
Laurent Gbagbo, transféré le 30 novembre à la Cour pénale internationale (CPI)
à La Haye, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
eak-tmo/mf
"recevables" comme indiqué par erreur ///
ABIDJAN- La justice ivoirienne a refusé mercredi
d`accorder la liberté provisoire à une vingtaine de personnalités proches de
l`ex-président Laurent Gbagbo, dont son épouse Simone, détenues depuis la fin
de la crise post-électorale, a annoncé l`un de leurs avocats.
Lors d`une audience au tribunal d`Abidjan, les juges "ont déclaré les
requêtes irrecevables" et leur ont donc "refusé la liberté provisoire", a
déclaré à l`AFP Me Hervé Gouaméné. "Nous allons nous pourvoir en cassation
parce que cette décision n`est pas fondée en droit", a-t-il ajouté.
Ce refus est une douche froide pour le camp Gbagbo, dont certains
responsables en liberté se montraient plutôt optimistes ces derniers jours,
des quotidiens évoquant même un possible "cadeau de Noël" du régime du nouveau
président Alassane Ouattara.
Outre l`ex-Première dame, l`ancien Premier ministre Gilbert Aké N`Gbo et
plusieurs ex-ministres comme Alcide Djédjé (Affaires étrangères), ainsi que le
Franco-Ivoirien Michel Gbagbo, fils d`un premier mariage de Laurent Gbagbo,
avaient notamment demandé leur mise en liberté provisoire.
Arrêtés après la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a
fait quelque 3.000 morts après le refus de M. Gbagbo de reconnaître sa défaite
à la présidentielle de novembre 2010, ils sont poursuivis pour "atteinte à la
sûreté de l`Etat" ou "crimes économiques" et détenus dans le nord du pays.
Le 9 novembre, 20 personnalités du camp Gbagbo, mais aucun poids lourd,
avaient obtenu la liberté provisoire. Cette mesure avait été interprétée comme
un geste du pouvoir pour encourager le Front populaire ivoirien (FPI),
ex-parti présidentiel, à participer aux législatives du 11 décembre.
Mais le parti a décidé de ne pas concourir et le scrutin a été remporté à
la majorité absolue par le camp Ouattara.
Le FPI réclamait la libération de ses cadres en détention, en particulier
Laurent Gbagbo, transféré le 30 novembre à la Cour pénale internationale (CPI)
à La Haye, qui le soupçonne de crimes contre l`humanité.
eak-tmo/mf