La colère monte dans le camp des producteurs de café et cacao contre le régime en place, mais aussi et surtout contre les associations parlant en leur nom. Hier, à Abidjan Plateau, un groupe de producteurs avec à leur tête Brou Kouassi Ahoutou Désiré a fait savoir sa volonté de prendre en main son destin, si l’Association nationale des producteurs de café cacao(Anaprocci) de laquelle il dépend, ne joue pas « franc-jeu ». « Les fonds alloués aux producteurs sont utilisés à d’autres fins, tandis que les véritables bénéficiaires que nous sommes sont laissés pour compte, vivant dans la précarité », a explicité Kouassi Ahoutou Désiré. Qui, poursuivant, a dénoncé le mutisme de leur association, et son président, Boti Bi Zoua.
« Nous sommes étonnés du mutisme du président de l’Anaprocci, pourtant très alerte quant aux problèmes des producteurs. Nous déplorons cette accointance avérée ou supposée de notre interlocuteur. Qu’il nous dise s’il est de connivence avec le pouvoir », a souligné le porte-parole du jour des producteurs. En plus de ces griefs, les producteurs, visiblement très remontés, dénoncent la procédure de réforme initiée par le gouvernement. Qui, selon eux se réalise sans « tenir compte de leur avis ». Avant de s’interroger sur ce que sont devenus les acquis du comité de gestion dissous. « Le régime a changé, certes, mais les problèmes que rencontre la filière sont restés intacts. Il y a toujours une mainmise de l’Etat sur la filière café cacao. Nous ne pouvons plus accepter cela car nous sommes longtemps restés muselés et l’on ne fait que déplacer ces difficultés par le biais de conflits imaginaires », a fait remarquer le conférencier.
Tout en lançant un appel au Premier ministre, Guillaume Soro et à son ministre de l’Agriculture pour qu’ « une solution définitive soit trouvée aux maux dont souffre la filière café cacao ». Notons que le prix bord champ actuel du kilogramme de cacao oscille entre 300 et 500 FCFA.
Boris N’GOTTA
« Nous sommes étonnés du mutisme du président de l’Anaprocci, pourtant très alerte quant aux problèmes des producteurs. Nous déplorons cette accointance avérée ou supposée de notre interlocuteur. Qu’il nous dise s’il est de connivence avec le pouvoir », a souligné le porte-parole du jour des producteurs. En plus de ces griefs, les producteurs, visiblement très remontés, dénoncent la procédure de réforme initiée par le gouvernement. Qui, selon eux se réalise sans « tenir compte de leur avis ». Avant de s’interroger sur ce que sont devenus les acquis du comité de gestion dissous. « Le régime a changé, certes, mais les problèmes que rencontre la filière sont restés intacts. Il y a toujours une mainmise de l’Etat sur la filière café cacao. Nous ne pouvons plus accepter cela car nous sommes longtemps restés muselés et l’on ne fait que déplacer ces difficultés par le biais de conflits imaginaires », a fait remarquer le conférencier.
Tout en lançant un appel au Premier ministre, Guillaume Soro et à son ministre de l’Agriculture pour qu’ « une solution définitive soit trouvée aux maux dont souffre la filière café cacao ». Notons que le prix bord champ actuel du kilogramme de cacao oscille entre 300 et 500 FCFA.
Boris N’GOTTA
