La Côte d'Ivoire pourra bénéficier de l'appui de la Fao (Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'Agriculture) pour le financement du Programme national d'investissement agricole (Pnia), issu du Programme d'investissement détaillé (Pid). C'est ce qui ressort de la séance de travail qui a eu lieu hier, au cabinet du ministre de l'Agriculture, à la Caistab. Le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani des Ressources animales et halieutiques, tout en reconnaissant ce qui a été fait par la Fao, a fait un plaidoyer en faveur de la Côte d'Ivoire. Il a lancé un appel à l'organisation afin que les initiatives en cours prennent en compte la relance du secteur agricole et des ressources animales et halieutiques. Pour sa part, le ministre de l'Agriculture, Sangafowa Coulibaly, a reconnu les actes posés par la Fao pour l'amélioration de la gouvernance du secteur agricole et surtout pour la promotion de la sécurité alimentaire et de la nutrition. Ainsi, sur les quatre dernières années, l'action de la Fao a concerné plus de quarante interventions dans différents domaines du secteur agricole pour un montant de plus de 23 milliards de Fcfa. Même si le mandat de Jacques Diouf, Directeur général de la Fao, prend fin le 31 décembre 2011, Sangafowa Coulibaly a sollicité auprès de la Fao, la mobilisation des ressources au cours de la tenue de la table ronde des bailleurs de fonds pour le financement du Programme d'investissement détaillé (Pid). Ce, pour ''une Côte d'Ivoire prospère, débarrassée de la Faim et de la malnutrition dans les cinq années à venir''. Pour sa part, Jacques Diouf, a expliqué que ''quand tout va mal pour la Côte d'Ivoire, cela a des répercussions sur tout le continent'. Aussi a-t-il salué la mise en place du Pid et assuré du soutien de la Fao pour la mobilisation des ressources et la réalisation des programmes afférents à la sécurité alimentaire. Diouf a par ailleurs révélé que l'objectif global de l'organisation est d'augmenter de 70% la production alimentaire mondiale et de 100% celle des pays en voie de développement afin de satisfaire la population mondiale qui sera de 9 milliards à l'horizon 2050.
Jean Eric ADINGRA
Jean Eric ADINGRA