Après Vavoua, c’est la ville de Sikensi qui s’est embrasée dimanche dernier. Pour la Convention des Associations et organisations libres de la Société civile (CLCI), ces incidents ne sont pas des cas isolés. Au cours d’une conférence de presse animée hier par son président, Me Diarrassouba Mamadou Lamine, craint que ces douloureux événements ne cachent un plan de déstabilisation bien pensé. C’est pourquoi, il interpelle les populations civiles d’éviter de braver les militaires pour ne pas préparer le terrain à des éventuels fauteurs de troubles et des déstabilisateurs tapis dans l’ombre. « En effet, selon les investigations personnelles menées par la CLCI, les sanctions prises contre les FRCI ne résolvent pas les affrontements signalés çà et là », a-t-il argué. Pour lui, donc, il faut identifier les causes des affrontements qui ne résultent pas seulement des comportements des FRCI. Car, a-t-il rappelle, cette situation est aussi la conséquence des rapports entretenus pendant la crise entre FRCI et population dont certains groupuscules tentent vainement de raviver. « Des foyers de tensions risquent d’être créés partout où il y a des FRCI si l’on ne prend des mesures idoines tendant à apaiser la situation », a-t-il prévenu. Me Diarrassouba reste convaincu qu’à terme, c’est la situation sécuritaire que les personnes qu’il soupçonne d’être derrière tous ces incidents, veulent voir remis en cause. « C’est pourquoi, la CLCI recommande aux autorités en plus des mesures prises, un diagnostic adéquat de la situation pour ne pas donner raison à ceux qui s’adonnent à raviver les tensions entre FRCI et populations », a-t-il conseillé pour terminer.
JCC
JCC
