Depuis quelques jours, Abidjan est une ville lumière. L'opération connaît un franc succès auprès des Abidjanais, qui la nuit tombée, convergent vers le Plateau pour apprécier ces lumières. Un phénomène qui sera dense le 31 décembre. En effet, dans cet entretien, le responsable de la communication du District d'Abidjan, Moustapha Dosso, indique les dispositions prises pour faciliter la circulation ce jour et annonce des feux d'artifices grandioses.
Le Patriote : Abidjan est devenue une ville lumière. Une nouveauté qui suscite la curiosité des ivoiriens. Comment trouvez-vous l'engouement du public pour ce nouveau concept ?
Moustapha Dosso : Je voudrais tout d'abord, au nom du Gouverneur du district d'Abidjan, remercié le groupe Sunu pour sa contribution inestimable à l'éclairage d'Abidjan. C'est un processus. Nous disons également merci à la commune du Plateau où nous avons densifié l'éclairage. Notamment à la place de la République, la cathédrale, l'hôtel du district, l'avenue Chardy et au niveau des deux ponts. Mais, il faut savoir que le projet s'étend à d'autres communes comme Port-Bouët, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé. L'année prochaine, nous allons renforcer l'illumination dans les autres communes. Cette année, nous avons illuminé la mairie d'Abobo, la place ficgayo à Yopougon et le carrefour de la Riviera 2. Concernant l'engouement, il fallait s'y attendre. C'est du beau, c'est du jamais réalisé en Afrique noire. C'est la première fois qu'il y a un tel évènement à Abidjan. Mais vous savez que nous sortons d'une situation difficile. Il fallait sortir des ténèbres pour aller à la lumière. C'est ce qui a motivé les initiateurs et le district qui a décidé d'accompagner cela. Il y a donc de l'engouement et des embouteillages. Le 24 décembre, les automobilistes mettaient deux heures de temps pour rallier la Place de la République à la Cathédrale du fait de l'embouteillage.
L.P. : L'on enregistre déjà un réel engouement et des embouteillages avec cette luminosité. Comment allez- vous vous y prendre avec les feux d'artifices que vous annoncez pour le 31 décembre ?
M.D. : Nous sommes en train de réfléchir à l'organisation de la circulation au Plateau. Il faut trouver des voies de dégagement, faire un plan de circulation. Nous sommes en pourparlers avec le commissariat spécial du district d'Abidjan, le premier arrondissement, la préfecture de police et les sapeurs pompiers. Nous allons prendre des dispositions. Dans quelques jours, nous informerons le grand public sur l'organisation de la circulation au Plateau le 31 décembre à partir de 17 heures, ce, jusqu'au petit matin du 1er janvier2012.
L.P. : Vu le succès de la ville lumière, quelle sera la particularité de ces feux d'artifice pour attirer davantage la population ?
M.D. : Cette année tout est grandiose. Les feux d'artifices seront à l'image de l'illumination. En 52 ans d'indépendance au 1er janvier 2012, c'est la première fois que l'on verra de tels feux d'artifice en Côte d'Ivoire. Ils sont déjà là. Les artificiers sont arrivés. Ils sont au travail. Ces feux d'artifice auront lieu entre les deux ponts, à minuit quinze minutes. En effet, la RTI sera là pour une retransmission en directe. La messe également relayée en directe prendra fin aux alentours de minuit. C'est pour toutes ces raisons que nous avons choisi minuit quinze minutes pour permettre à tout le monde de suivre cela. Les feux d'artifice se dérouleront sur trente bonnes minutes. Ça sera du jamais vu en Côte d'Ivoire. Des feux d'artifice avec de la musique. C'est tout un système.
L.P. : Vous avez parlez d'une collaboration à trois niveaux. Groupe Sunu, District et Mairie du Plateau. Quel a été le rôle de chaque partie ?
M.D. : Nous avons travaillé de concert. Il faut savoir que le donateur, c'est la Groupe Sunu. Le Plateau reçoit le plus gros lot de l'éclairage. A cet effet, les dispositions ont été prises. Le district est venu pour appuyer toutes ces initiatives, car ce n'est pas le Plateau seul qui est concerné. Je vous ai parlé des autres communes.
LP : Certes, c'est le groupe Sunu qui offre l'éclairage. Mais, qui paie la facture d'électricité ?
MD : Il faut savoir que c'est le district qui a toujours payé l'éclairage public à Abidjan. Nous sommes en partenariat avec la compagnie ivoirienne d'électricité (CIE). Cette entreprise apporte également sa pierre à l'édifice. C'est pour cela que les câbles qui étaient endommagés ont été réparés. Ce qui a permis l'éclairage des zones mal éclairées. Ces éclairages sont donc faits sur l'éclairage public payé habituellement par le district d'Abidjan.
LP : Le Groupe Sunu a mis la barre très haut. Le District pourra-t-il maintenir le cap ?
MD : C'est un programme avec le Groupe Sunu qui s'étend sur trois années. Cette année, nous sommes en phase expérimentale. C'est pourquoi toutes les communes n'ont pas été illuminées. Les deux prochaines années, elles le seront toutes. Mais, après cela, le district ne peut plus redescendre. Nous sommes obligés de maintenir le cap. Sinon faire plus.
Réalisée par Dao Maïmouna
Le Patriote : Abidjan est devenue une ville lumière. Une nouveauté qui suscite la curiosité des ivoiriens. Comment trouvez-vous l'engouement du public pour ce nouveau concept ?
Moustapha Dosso : Je voudrais tout d'abord, au nom du Gouverneur du district d'Abidjan, remercié le groupe Sunu pour sa contribution inestimable à l'éclairage d'Abidjan. C'est un processus. Nous disons également merci à la commune du Plateau où nous avons densifié l'éclairage. Notamment à la place de la République, la cathédrale, l'hôtel du district, l'avenue Chardy et au niveau des deux ponts. Mais, il faut savoir que le projet s'étend à d'autres communes comme Port-Bouët, Marcory, Treichville, Plateau, Adjamé. L'année prochaine, nous allons renforcer l'illumination dans les autres communes. Cette année, nous avons illuminé la mairie d'Abobo, la place ficgayo à Yopougon et le carrefour de la Riviera 2. Concernant l'engouement, il fallait s'y attendre. C'est du beau, c'est du jamais réalisé en Afrique noire. C'est la première fois qu'il y a un tel évènement à Abidjan. Mais vous savez que nous sortons d'une situation difficile. Il fallait sortir des ténèbres pour aller à la lumière. C'est ce qui a motivé les initiateurs et le district qui a décidé d'accompagner cela. Il y a donc de l'engouement et des embouteillages. Le 24 décembre, les automobilistes mettaient deux heures de temps pour rallier la Place de la République à la Cathédrale du fait de l'embouteillage.
L.P. : L'on enregistre déjà un réel engouement et des embouteillages avec cette luminosité. Comment allez- vous vous y prendre avec les feux d'artifices que vous annoncez pour le 31 décembre ?
M.D. : Nous sommes en train de réfléchir à l'organisation de la circulation au Plateau. Il faut trouver des voies de dégagement, faire un plan de circulation. Nous sommes en pourparlers avec le commissariat spécial du district d'Abidjan, le premier arrondissement, la préfecture de police et les sapeurs pompiers. Nous allons prendre des dispositions. Dans quelques jours, nous informerons le grand public sur l'organisation de la circulation au Plateau le 31 décembre à partir de 17 heures, ce, jusqu'au petit matin du 1er janvier2012.
L.P. : Vu le succès de la ville lumière, quelle sera la particularité de ces feux d'artifice pour attirer davantage la population ?
M.D. : Cette année tout est grandiose. Les feux d'artifices seront à l'image de l'illumination. En 52 ans d'indépendance au 1er janvier 2012, c'est la première fois que l'on verra de tels feux d'artifice en Côte d'Ivoire. Ils sont déjà là. Les artificiers sont arrivés. Ils sont au travail. Ces feux d'artifice auront lieu entre les deux ponts, à minuit quinze minutes. En effet, la RTI sera là pour une retransmission en directe. La messe également relayée en directe prendra fin aux alentours de minuit. C'est pour toutes ces raisons que nous avons choisi minuit quinze minutes pour permettre à tout le monde de suivre cela. Les feux d'artifice se dérouleront sur trente bonnes minutes. Ça sera du jamais vu en Côte d'Ivoire. Des feux d'artifice avec de la musique. C'est tout un système.
L.P. : Vous avez parlez d'une collaboration à trois niveaux. Groupe Sunu, District et Mairie du Plateau. Quel a été le rôle de chaque partie ?
M.D. : Nous avons travaillé de concert. Il faut savoir que le donateur, c'est la Groupe Sunu. Le Plateau reçoit le plus gros lot de l'éclairage. A cet effet, les dispositions ont été prises. Le district est venu pour appuyer toutes ces initiatives, car ce n'est pas le Plateau seul qui est concerné. Je vous ai parlé des autres communes.
LP : Certes, c'est le groupe Sunu qui offre l'éclairage. Mais, qui paie la facture d'électricité ?
MD : Il faut savoir que c'est le district qui a toujours payé l'éclairage public à Abidjan. Nous sommes en partenariat avec la compagnie ivoirienne d'électricité (CIE). Cette entreprise apporte également sa pierre à l'édifice. C'est pour cela que les câbles qui étaient endommagés ont été réparés. Ce qui a permis l'éclairage des zones mal éclairées. Ces éclairages sont donc faits sur l'éclairage public payé habituellement par le district d'Abidjan.
LP : Le Groupe Sunu a mis la barre très haut. Le District pourra-t-il maintenir le cap ?
MD : C'est un programme avec le Groupe Sunu qui s'étend sur trois années. Cette année, nous sommes en phase expérimentale. C'est pourquoi toutes les communes n'ont pas été illuminées. Les deux prochaines années, elles le seront toutes. Mais, après cela, le district ne peut plus redescendre. Nous sommes obligés de maintenir le cap. Sinon faire plus.
Réalisée par Dao Maïmouna