Moins d’une semaine après l’ultimatum du président de la république suite aux événements malheureux de Vavoua, les Forces républicaines de Cote d Ivoire sont entrées dans leurs coquilles, elles ont déserté les rues. Un des leurs qui a requis l’anonymat s’ en est réjoui. « Il fallait une telle décision du chef de l état pour que nos frères d armes se ressaisissent, il y avait un laisser aller sur le terrain » a-t-il confie. Renseignement pris, le port de l’uniforme leur est interdit quand ils ne sont pas de service. La population dans son entièreté a salué ce ras le bol du chef de l’état. Pour elle, des individus mal intentionnés se cachent derrière le treillis pour commettre des exactions. Aussi faut il constater qu’ il n ya plus de démarrage foudroyant et de folle conduite dans la ville de Bouaké du fait de certains éléments FRCI qui se croyaient tout permis. La mise en garde du procureur Ange Kessi selon laquelle « Le tribunal militaire va sévir et ne va pas tolérer un seul dérapage. Nous allons poursuivre la répression et arrêter tout individu qui, désormais, va contrevenir aux règles. » fait ses effets dans la cite du Gbékè. Par ailleurs il est rare de voir circuler des véhicules estampilles FRCI comme il était de coutume avant le message ferme du numéro 1 ivoirien. Interrogé, un chef confie : « Nous leur avons demande de ne plus se promener en treillis comme par le passé encore moins avec les armes, tous ceux qui seront pris, vont répondre de leurs actes.»En tout cas, chaque chef est charge de l application stricte des décisions du chef de l’état, chef suprême des armées pour mettre aux pas ses hommes afin d éviter d éventuels dérapages.
COULIBALY Souleymane, correspondant
COULIBALY Souleymane, correspondant
