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Société Publié le mercredi 28 décembre 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Les dessous d’une déflagration

Le problème est très profond et tire son origine de la rentrée des Frci dans la ville, nous disait hier notre envoyé spécial. La déflagration de lundi n’est que l’aboutissement des vilains sentiments nourris par les groupes ethniques impliqués dans les affrontements. Les Abidji, autochtones et les malinkés allogènes. Tout comme la mauvaise humeur des policiers et gendarmes déchus de leur autorité depuis l’avènement des Frci dans la ville. La politique y a quelque chose à voir. Les autochtones Abidji étaient jusqu’à une période récente majoritairement pro-Gbagbo s’ils ne le sont pas encore. Les résultats de la présidentielle de 2010 sont là pour l’attester (82,3 % pour Gbagbo). Les Malinkés vouent dans leur écrasante majorité une sympathie au président de la République, Alassane Ouattara. Notre reporter a recueilli des témoignages que la cohabitation entre Frci et population autochtone n’est que de façade. L’acte qui a accentué les divergences entre les deux communautés reste le transfèrement le 29 novembre dernier de Laurent Gbagbo à La Haye. Depuis cette date, rapporte notre reporter, les Abidji pro-Gbagbo considérent en sourdine les Frci comme des persona non grata à Sikensi. Lundi, selon des témoignages sur place, il a fallu attendre les renforts de policiers et gendarmes venus d’Abidjan pour ‘’éteindre le feu’’. Les policiers et gendarmes sur place n’ont pu contenir les violences. On dit dans la ville que ces forces de sécurité vivaient mal la présence des Frci qui leur avaient enlevé toute autorité. C’est sans doute à dessein qu’ils sont restés de marbre attendant les renforts d’Abidjan. C’est ce qui a été observé par notre reporter.

SD (infos, DY)
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