En six mois d’activité, le gouvernement Soro Guillaume a initié de nombreux chantiers dans tous les secteurs. Déjà, les résultats sont à saluer.
La contestation des résultats du deuxième tour des élections présidentielles de 2010 a précipité la Côte d’Ivoire dans l’abîme. L’ancien président, refusant de reconnaître sa défaite, a créé une crise aux conséquences dommageables pour la Côte d’Ivoire. Aucune activité économique n’était dès lors possible, le système bancaire désarticulé avec la fermeture de la représentation locale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), sans oublier les entreprises pillées. Suite aux efforts conjugués des légalistes et de la communauté internationale, le président Ouattara pose ses valises au palais présidentiel du Plateau. Vu les dégâts et l’immensité de la tâche de reconstruction, l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi) mobilise ses troupes et confie des objectifs précis au premier gouvernement Soro sous l’ère du président Ouattara. Six mois après la formation de ce gouvernement, les résultats parlent d’eux-mêmes. L’activité bancaire a repris avec la réouverture des banques commerciales. Notamment, la Société générale de banque en Côte d’Ivoire (Sgbci), la Banque internationale pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire (Bicici), la Société ivoirienne de banque (Sib) et bien d’autres qui avaient fermé suite à la tentative de nationalisation envisagée par le régime Gbagbo. Les transactions financières et activités économiques ont pu reprendre en un temps record. Les entreprises qui avaient fermé ont aussitôt rouvert leurs portes. Toutes choses qui ont relancé l’activité économique. Notamment au Port autonome d’Abidjan où les navires ont repris la destination ivoire. Conscient que la croissance économique passe par le secteur privé, le président Ouattara a pris des mesures salutaires pour que les entreprises qui ont souffert de la crise puissent reprendre leurs activités (les préjudices avoisinent 1.000 milliards de Fcfa selon le patronat). Ainsi, ce sont 6 milliards de Fcfa d’appui direct à la reconstruction et 40 milliards de Fcfa d’allègement fiscaux qui ont été accordés aux entreprises sinistrées.
De la relance des activités et la restauration de la confiance
Le ministère de l’Economie et des Finances a également mis une priorité à apurer la dette intérieure. Premièrement, désendetter l’Etat, mais aussi permettre aux prestataires de continuer leurs activités. L’Etat a pu obtenir de la Bicici et de la Boa un crédit de 32,8 milliards de Fcfa pour l’apurement de la dette intérieure. Autant d’actions qui ont permis à la majorité de retrouver sa santé d’avant crise. Aussi le cadre des affaires a été amélioré avec l’instauration de l’appel d’offres dans les passations de marchés. Mesures appliquées dans l’attribution des travaux de reconstruction. A cet effet, il a été créé l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (Anrmp). Outre cela, d’importants travaux de réhabilitation des infrastructures administratives et routières ont été entreprises. L’on peut citer la voirie qui a été refaite à Yopougon, du pont d’Angré (7ème et 9ème tranche) pour un coût de 2,3 milliards de Fcfa. Plusieurs autres chantiers ont été entamés dont l’échangeur de la Riviera 2, l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, le troisième pont Henri Konan Bédié. Les paysans n’ont pas été oubliés au cours des six mois. La réforme de la filière café-cacao est entrée dans sa dernière phase. Confiée au Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc), la mouture finale a été présentée au président Ouattara. Et récemment le Programme de vente anticipée à la moyenne (Pvam), une des composantes essentielles, a fait l’objet d’un atelier de finalisation. Cette réforme devrait permettre aux planteurs de vivre convenablement de leurs activités. A côté de la réforme, le Programme national d’investissement agricole (Pnia), demeure une des priorités du gouvernement. Il devrait à terme assurer une sécurité alimentaire et booster la croissance. Outre des actions qui sont loin d’être exhaustives, il y a le ministère de l’Economie et des Finances, avec à sa tête Charles Koffi Diby, qui œuvre à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte. Les experts sont unanimes que le point d’achèvement pourrait intervenir à la mi-mai 2012. D’autant que le programme triennal du Fmi, interrompu du fait de la crise a été réactivé. Ce sera alors une manne financière d’environ 3.000 milliards de Fcfa que la Côte d’Ivoire pourra mobiliser. La liste des actions posées en six mois est loin d’être exhaustive. Et 2012 s’annonce bien avec une croissance qui, selon les prévisions, passera de 5,8 à 8%.
K. Anderson
La contestation des résultats du deuxième tour des élections présidentielles de 2010 a précipité la Côte d’Ivoire dans l’abîme. L’ancien président, refusant de reconnaître sa défaite, a créé une crise aux conséquences dommageables pour la Côte d’Ivoire. Aucune activité économique n’était dès lors possible, le système bancaire désarticulé avec la fermeture de la représentation locale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), sans oublier les entreprises pillées. Suite aux efforts conjugués des légalistes et de la communauté internationale, le président Ouattara pose ses valises au palais présidentiel du Plateau. Vu les dégâts et l’immensité de la tâche de reconstruction, l’ancien Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (Fmi) mobilise ses troupes et confie des objectifs précis au premier gouvernement Soro sous l’ère du président Ouattara. Six mois après la formation de ce gouvernement, les résultats parlent d’eux-mêmes. L’activité bancaire a repris avec la réouverture des banques commerciales. Notamment, la Société générale de banque en Côte d’Ivoire (Sgbci), la Banque internationale pour le commerce et l’industrie en Côte d’Ivoire (Bicici), la Société ivoirienne de banque (Sib) et bien d’autres qui avaient fermé suite à la tentative de nationalisation envisagée par le régime Gbagbo. Les transactions financières et activités économiques ont pu reprendre en un temps record. Les entreprises qui avaient fermé ont aussitôt rouvert leurs portes. Toutes choses qui ont relancé l’activité économique. Notamment au Port autonome d’Abidjan où les navires ont repris la destination ivoire. Conscient que la croissance économique passe par le secteur privé, le président Ouattara a pris des mesures salutaires pour que les entreprises qui ont souffert de la crise puissent reprendre leurs activités (les préjudices avoisinent 1.000 milliards de Fcfa selon le patronat). Ainsi, ce sont 6 milliards de Fcfa d’appui direct à la reconstruction et 40 milliards de Fcfa d’allègement fiscaux qui ont été accordés aux entreprises sinistrées.
De la relance des activités et la restauration de la confiance
Le ministère de l’Economie et des Finances a également mis une priorité à apurer la dette intérieure. Premièrement, désendetter l’Etat, mais aussi permettre aux prestataires de continuer leurs activités. L’Etat a pu obtenir de la Bicici et de la Boa un crédit de 32,8 milliards de Fcfa pour l’apurement de la dette intérieure. Autant d’actions qui ont permis à la majorité de retrouver sa santé d’avant crise. Aussi le cadre des affaires a été amélioré avec l’instauration de l’appel d’offres dans les passations de marchés. Mesures appliquées dans l’attribution des travaux de reconstruction. A cet effet, il a été créé l’Autorité nationale de régulation des marchés publics (Anrmp). Outre cela, d’importants travaux de réhabilitation des infrastructures administratives et routières ont été entreprises. L’on peut citer la voirie qui a été refaite à Yopougon, du pont d’Angré (7ème et 9ème tranche) pour un coût de 2,3 milliards de Fcfa. Plusieurs autres chantiers ont été entamés dont l’échangeur de la Riviera 2, l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, le troisième pont Henri Konan Bédié. Les paysans n’ont pas été oubliés au cours des six mois. La réforme de la filière café-cacao est entrée dans sa dernière phase. Confiée au Comité de gestion de la filière café-cacao (Cgfcc), la mouture finale a été présentée au président Ouattara. Et récemment le Programme de vente anticipée à la moyenne (Pvam), une des composantes essentielles, a fait l’objet d’un atelier de finalisation. Cette réforme devrait permettre aux planteurs de vivre convenablement de leurs activités. A côté de la réforme, le Programme national d’investissement agricole (Pnia), demeure une des priorités du gouvernement. Il devrait à terme assurer une sécurité alimentaire et booster la croissance. Outre des actions qui sont loin d’être exhaustives, il y a le ministère de l’Economie et des Finances, avec à sa tête Charles Koffi Diby, qui œuvre à l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative Ppte. Les experts sont unanimes que le point d’achèvement pourrait intervenir à la mi-mai 2012. D’autant que le programme triennal du Fmi, interrompu du fait de la crise a été réactivé. Ce sera alors une manne financière d’environ 3.000 milliards de Fcfa que la Côte d’Ivoire pourra mobiliser. La liste des actions posées en six mois est loin d’être exhaustive. Et 2012 s’annonce bien avec une croissance qui, selon les prévisions, passera de 5,8 à 8%.
K. Anderson