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Politique Publié le mardi 3 janvier 2012 | Le Patriote

Abidjan, perles des lumières : Le FPI en pleine crise de jalousie

© Le Patriote Par DR
Fête de fin d`année : Le ciel d`Abidjan illuminé des milles feux d`artifices
Abidjan Plateau sur les berges de la lagune ébriée, Plusieurs dizaine de millier de personne ont assisté ce vendredi 30 Décembre 2011soir au premier feu d’artifice de fin d`année en Côte d`Ivoire à Abidjan
Cela n’a échappé à personne. Pour une fois, la Une du quotidien du FPI, Notre Voie, d’ordinaire blafarde avec ce bleu-livide qui la caractérise, est apparue vendredi dernier aux lecteurs de la presse nationale, dans ce qui est sans doute l’une de ses plus belles parures de ces derniers mois, au plan de l’offre graphique. Resplendissante, étincelante, chatoyante, la manchette de notre confrère aura porté ombrage, du point de vue esthétique, à ses concurrents sur le marché.
Savez-vous pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que, comme bien des tabloïds l’ont fait avant lui, le canard pro-Gbagbo a affiché ce jour-là sur la totalité de sa première page une illustration de l’événement marquant de cette fin d’année : « Abidjan, perle des lumières ». La beauté artistique des installations, la luminance, voire la luminescence et la féérie qu’elles ont engendrées dans tout Abidjan ont fait le reste. Notre Voie était vraiment belle, rayonnante, autant dire toute en lumière !
Mais voilà, c’était tout ! Pour le reste, notre confrère est demeuré égal à lui-même. C’est-à-dire, bourré de mauvaise foi, désobligeant, acariâtre, aigri.
Pour accompagner la belle illustration que nous évoquions plus haut, voici les énormités que nos amis ont cru devoir écrire pour commenter la merveille visuelle qui n’a laissé (et continue de ne laisser) aucun abidjanais de marbre : « les Francs-maçons s’emparent d’Abidjan ». Et l’auteur de l’article de patauger par la suite, à travers un article pour le moins vaseux, dans une succession de fadaises, d’allusions alambiquées, d’affirmations déséquilibrées. On aurait dit un oracle psalmodiant des incantations. Comme plongé dans une sorte de transe, il écrit, en définitive, qu’Abidjan, parce qu’elle est sous les faisceaux lumineux qui émerveillent tant la population depuis quelques jours, est en quelques sortes entre les mains d’esprits démoniaques qu’incarnerait la Franc-maçonnerie. Laquelle, selon notre confrère parrainerait l’opération « Abidjan, perles des lumières ». Nos amis prétendent même que les fresques luminaires qui embellissent la capitale économique sont « laides ». Ils arguent aussi que ce n’est pas de la lumière que les Ivoiriens ont besoin, affamés qu’ils seraient selon eux. Ils disent donc attirer l’attention des Ivoiriens sur ce qui serait un piège du pouvoir en place pour les détourner de l’essentiel. Mais surtout, pour les conduire tout droit dans une sorte d’univers démoniaque.
En fait, c’est un fatras d’énormités que Notre Voie a servi à ses lecteurs et qui avait un seul objectif : enfouir dans le crâne de ceux qui les croient – ils sont heureusement de moins en moins nombreux – que le président Alassane Ouattara n’est pas à la hauteur de la tâche pour laquelle 54% des Ivoiriens l’ont élu. Mieux, pour eux, Ouattara incarnerait le mal et que Gbagbo « qui a gagné la partie » selon l’auteur de l’article, est la providence dont on n’aurait jamais dû se séparer.
A dire vrai, et tout le monde l’aura compris, le FPI, depuis l’accession de Ouattara au pouvoir, mais surtout avec le regain d’espoir et de vitalité que le successeur de Gbagbo a su donner, en très peu de temps, à ses compatriotes, est écrasé par un sentiment bien vil : la jalousie. Là-bas, ils sont sous l’emprise d’une jalousie qui les rend déraisonnables, irrationnels, mais surtout amnésiques. C’est comme si la mémoire leur en était amputée.
Car ceux qui parlent aujourd’hui de démon sont bien ceux-là mêmes qui, durant dix ans, ont enfoui à tous les carrefours, sous des monuments aussi laids que répugnants, des ossements d’êtres humains pour pérenniser leur pouvoir. Ce sont les mêmes refondateurs qui ont fait couler des torrents de sang des Ivoiriens en réprimant systématiquement toute velléité d’expression démocratique. Ce sont eux qui ont inauguré l’horreur des charniers, des escadrons de la mort, des bombardements des femmes et de civils aux mains nues.
Si ce n’est donc la jalousie, comment comprendre que des gens qui ont perpétré des actes si funestes, attentatoires à la vie humaine, soient aujourd’hui piqués au vif par des …jeux de lumière. Ils ont oublié d’où ils viennent et ce qu’ils ont fait.
C’est un auteur français qui le disait : «la jalousie voit tout, excepté ce qui est». Depuis qu’ils ont été chassés du pouvoir, le FPI et ses inconditionnels font tout pour ne voir que ce qui n’est pas perceptible, ce qui n’existe que dans leur esprit trituré par l’amertume. Ils ne supportent pas les succès retentissants que leur tombeur est en train de glaner. Ils ont mal et la jalousie les ronge quand Ouattara, en seulement sept mois, donne de la joie, du bonheur à la population, là où en dix longues années, Gbagbo n’a offert que la misère, la terreur et la mort à ses compatriotes. Ils sont aigris face à l’étendue du travail abattu par l’ancien DGA du FMI, qui a quasiment ressuscité un pays cliniquement mort, assassiné par des gouvernants incompétents, insouciants, égoïstes, qui ne savaient pas que gouverner, c’était avant tout, donner du bonheur à la population.
KORE EMMANUEL
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