Après la victoire à la présidentielle, le RDR a certes le pouvoir avec la majorité parlementaire dont il dispose désormais. Mais pour autant, les défis à relever ne sont pas moindres. Dans l’immédiat, il y a les futures joutes électorales, c’est-à-dire les municipales et les régionales. Les premières, selon le président de la République, étant prévues pour mars-avril. La date des régionales n’étant pas encore connue. Cependant, les Républicains qui ont déjà montré et démontré ce dont ils sont capables en matière d’élection, se devront de rééditer les exploits de la présidentielle et des législatives. Mais il y a plus. Au delà des victoires électorales, le secrétaire général qui a la gestion du RDR au quotidien, doit maintenir la flamme militante avec la base. Il doit continuer la mobilisation. Avec les résultats des législatives passées, on peut déjà soutenir qu’il a tiré son épingle du jeu. Seulement voilà. Les élections se suivent mais ne se ressemblent guère. Chacune d’elle a ses exigences et ses réalités. Les réalités de la présidentielle n’ont pas été celles des législatives, pas plus que celles des législatives ne seront pas celles des municipales et des régionales. Ce qui veut dire que le RDR doit toujours rester cette formation politique qui a drainé des foules et déchaîné des passions lorsqu‘il était dans l’opposition.
Le second défi qui se dresse devant Amadou Soumahoro reste celui de l’occupation de l’espace politique. Fort de sa majorité parlementaire, il doit devenir une force de proposition et non un observateur de la scène politique du pays. Ses députés dont le rôle est d’accompagner le président de la République dans la réalisation de son ambitieux programme de gouvernement, doivent proposer des lois. Et ces propositions de loi doivent tenir compte de la réalité du terrain. Les parlementaires du RDR ne doivent pas attendre les projets de loi pour les voter ou les faire passer. Au contraire, ils doivent prendre des initiatives en la matière. Comme par exemple des propositions de loi pour mettre fin au racket, à la corruption, à la cherté de la vie, ou celles sur la réforme du système éducatif. En clair, jouer leur rôle de députés et non être des ‘’spectateurs’’. En tout état de cause, vu la qualité des élus, nul n’ignore que le groupe parlementaire sera une vraie force dans la mesure où beaucoup d’entre eux, sont des habitués des débats politiques, et ont occupé de hautes fonctions étatiques.
Le RDR est attendu sur un autre point. Celui de son organisation. Désormais président de la République, donc de tous les Ivoiriens, le président Ouattara va devoir passer la main. Les Républicains doivent donc se ‘’trouver un nouveau leader’’ qui, à défaut d’avoir les mêmes qualités, c’est-à-dire, le charisme et le tempérament du président Ouattara, devra à tout le moins, lui ‘’arriver à la cheville’’. C’est un grand défi qui, en même temps qu’il n’est pas difficile à relever, n’en est pas moins facile. Mais après près d’une vingtaine d’années d’existence, ce ne sont pas les hommes de qualité qui manquent pour succéder à son futur ex-président dont le seul nom vaut son pesant d’or. En effet, durant les moments de braise dans l’opposition, lorsque tout semblait perdu, lorsque le découragement semblait avoir pris le pas sur la détermination, lorsque tout semblait s’écrouler, il suffisait juste de dire à ces dizaines de milliers de militants de ne pas baisser les bras au nom d’ADO, pour que ceux-ci retrouvent des forces. Loin de blasphémer, comme la foi qui permet de soulever des montagnes, l’évocation du seul nom de son président a permis aux militants du RDR de vaincre l’invincible. Cette force, il faut la maintenir. C’est un autre défi qui s’impose pour la survie du RDR.
Yves-M. ABIET
Le second défi qui se dresse devant Amadou Soumahoro reste celui de l’occupation de l’espace politique. Fort de sa majorité parlementaire, il doit devenir une force de proposition et non un observateur de la scène politique du pays. Ses députés dont le rôle est d’accompagner le président de la République dans la réalisation de son ambitieux programme de gouvernement, doivent proposer des lois. Et ces propositions de loi doivent tenir compte de la réalité du terrain. Les parlementaires du RDR ne doivent pas attendre les projets de loi pour les voter ou les faire passer. Au contraire, ils doivent prendre des initiatives en la matière. Comme par exemple des propositions de loi pour mettre fin au racket, à la corruption, à la cherté de la vie, ou celles sur la réforme du système éducatif. En clair, jouer leur rôle de députés et non être des ‘’spectateurs’’. En tout état de cause, vu la qualité des élus, nul n’ignore que le groupe parlementaire sera une vraie force dans la mesure où beaucoup d’entre eux, sont des habitués des débats politiques, et ont occupé de hautes fonctions étatiques.
Le RDR est attendu sur un autre point. Celui de son organisation. Désormais président de la République, donc de tous les Ivoiriens, le président Ouattara va devoir passer la main. Les Républicains doivent donc se ‘’trouver un nouveau leader’’ qui, à défaut d’avoir les mêmes qualités, c’est-à-dire, le charisme et le tempérament du président Ouattara, devra à tout le moins, lui ‘’arriver à la cheville’’. C’est un grand défi qui, en même temps qu’il n’est pas difficile à relever, n’en est pas moins facile. Mais après près d’une vingtaine d’années d’existence, ce ne sont pas les hommes de qualité qui manquent pour succéder à son futur ex-président dont le seul nom vaut son pesant d’or. En effet, durant les moments de braise dans l’opposition, lorsque tout semblait perdu, lorsque le découragement semblait avoir pris le pas sur la détermination, lorsque tout semblait s’écrouler, il suffisait juste de dire à ces dizaines de milliers de militants de ne pas baisser les bras au nom d’ADO, pour que ceux-ci retrouvent des forces. Loin de blasphémer, comme la foi qui permet de soulever des montagnes, l’évocation du seul nom de son président a permis aux militants du RDR de vaincre l’invincible. Cette force, il faut la maintenir. C’est un autre défi qui s’impose pour la survie du RDR.
Yves-M. ABIET
