En Côte d’Ivoire, le président Alassane Ouattara est revenu lors de ses vœux pour l’année 2012 sur la nécessité de restructurer l’armée et de réhabiliter les casernes et les camps militaires. Un chantier gigantesque. Les dérapages de certains éléments des Forces républicaines, qui ont défrayé la chronique ces derniers mois. Des comportements qui ne respectent aucune discipline militaire ayant entraîné des morts parmi les civils, n’ont servi qu’à mettre en lumière l’urgence d’une réforme jugée incontournable par les nouvelles autorités ivoiriennes.
80.000 hommes, c’est le chiffre de référence des effectifs actuels de l’armée et la gendarmerie ivoiriennes. Un chiffre qui tient compte des deux forces qui se sont combattues, au temps encore récent où le pays était divisé en deux. Elles doivent se retrouver dans une seule armée nationale, l’une des priorités des autorités actuelles.
Mais dès le départ, le pouvoir a été confronté à la difficulté de déterminer le nombre exact des hommes qui sont sous les drapeaux. Les ex-Forces nouvelles, devenues Forces républicaines de Côte d’Ivoire, ayant été appuyées par des milliers de volontaires lors de la crise postélectorale.
Selon le ministre délégué à la Défense Paul Koffi, la future armée unique doit être composée de 40.000 hommes. Il y en a donc 40.000 autres qui doivent être démobilisés. Le gouvernement réfléchit à la constitution d’une sorte d’armée de réserve composée d’une partie de ces 40.000 démobilisables qu’il faudra former à différents métiers. L’objectif étant qu’ils puissent effectuer des travaux d’intérêt général, comme la construction des écoles. Ils pourraient aussi être envoyés dans des missions à l’étranger.
L’autre partie, d’abord regroupée, devra regagner la vie civile. Pour que ce dernier groupe puisse déposer les armes, le gouvernement pense constituer un fonds pour les racheter.
Une réforme aux multiples aspects, qui ne pourra pas se terminer cette année, selon une source proche du dossier. Des forces de sécurité pour quelles missions ? Cette réflexion stratégique reste à faire.
80.000 hommes, c’est le chiffre de référence des effectifs actuels de l’armée et la gendarmerie ivoiriennes. Un chiffre qui tient compte des deux forces qui se sont combattues, au temps encore récent où le pays était divisé en deux. Elles doivent se retrouver dans une seule armée nationale, l’une des priorités des autorités actuelles.
Mais dès le départ, le pouvoir a été confronté à la difficulté de déterminer le nombre exact des hommes qui sont sous les drapeaux. Les ex-Forces nouvelles, devenues Forces républicaines de Côte d’Ivoire, ayant été appuyées par des milliers de volontaires lors de la crise postélectorale.
Selon le ministre délégué à la Défense Paul Koffi, la future armée unique doit être composée de 40.000 hommes. Il y en a donc 40.000 autres qui doivent être démobilisés. Le gouvernement réfléchit à la constitution d’une sorte d’armée de réserve composée d’une partie de ces 40.000 démobilisables qu’il faudra former à différents métiers. L’objectif étant qu’ils puissent effectuer des travaux d’intérêt général, comme la construction des écoles. Ils pourraient aussi être envoyés dans des missions à l’étranger.
L’autre partie, d’abord regroupée, devra regagner la vie civile. Pour que ce dernier groupe puisse déposer les armes, le gouvernement pense constituer un fonds pour les racheter.
Une réforme aux multiples aspects, qui ne pourra pas se terminer cette année, selon une source proche du dossier. Des forces de sécurité pour quelles missions ? Cette réflexion stratégique reste à faire.