Pour la première fois en «one woman show» ces vendredi 6 et samedi 7 janvier 2012, à 20 h, à l’espace Acoustic, la chanteuse Dobet Gnahoré promet le bonheur aux Ivoiriens avec son niveau mondial.
Notre Voie : Quel type de spectacle réservez-vous aux Ivoiriens les vendredi 6 et samedi 7 janvier prochain ?
Dobet Gnahoré : Comme toujours, ce sera le plein d’énergie. Avec 6 musiciens sur scène dont une danseuse et une choriste qui chante d’ailleurs aussi. Il y a également Tapé Mabo du Village Ki-Yi à la percussion, deux autres musiciens abidjanais, mon mari Colin Laroche de Féline à la guitare. Ça va être un mélange de nos trois albums «Ano Néko» (2004), «Na Afriki» (2006), “Djékpa Layo”, que nous allons servir au public.
N.V. : On s’attendait à vous dans une grande salle. Pourquoi à l’Acoustic ?
D.G. : Parce que c’est la première fois que je fais un concert à mon nom à Abidjan. Le premier, en 2006, c’était avec plusieurs collègues dans le cadre du Mémorial Marcellin Yacé initié par Kady Bomou. La deuxième fois, c’était à l’occasion de la Nuit des Etoiles, en 2009, avec Barbara Kanam et Manou Galo. Alors si je donne ces spectacles toute seule aujourd’hui, c’est pour jauger le terrain. Après on verra donc ce qu’on fera plus tard.
N.V. : Partagerez-vous la scène avec votre père Boni Gnahoré ?
D.G. : Tout va dépendre de lui. Sinon rien n’est encore arrêté.
N.V. : Que cela vous procure-t-il le fait de jouer avec lui ?
D.G. : Cela me procure naturellement beaucoup de plaisir. Je profite de sa sagesse. Vous savez, en tant que musicienne, je suis ses traces depuis l’âge de 12 ans. On a déjà joué deux à trois fois ensemble à Strasbourg, chez lui. C’est encore un plaisir pour moi d’être avec lui à l’enregistrement de l’émission de la RTI 1, « Samedi ça me dit », aux Deux Plateaux-Sococé. Donc, il nous a ouvert les portes et on nous on travaille, on tourne à travers le monde entier pour lui aussi.
N.V. : Comment se porte votre carrière en Europe ?
D.G. : Il y a des jours ça va, il y a des jours ça ne va pas. Comme on ne vit que de ça, quand ça ne va pas, on se démène pour tout débloquer. On donne par-ci des cours de danse, par-là des cases pour pouvoir manger en entendant que tout s’améliore. Quand ça va, on fait de petits comme de grands festivals.
N.V. : Combien de dates avez-vous fait dans le courant de 2011 ?
D.G. : L’an dernier, on a eu à faire 70 dates. En on en a pour l’instant que 10 pour 2012.
N.V. : Après Abidjan ?
D.G. : C’est la Hollande, l’Allemagne et la France.
Entretien réalisé par
Schadé Adédé
Notre Voie : Quel type de spectacle réservez-vous aux Ivoiriens les vendredi 6 et samedi 7 janvier prochain ?
Dobet Gnahoré : Comme toujours, ce sera le plein d’énergie. Avec 6 musiciens sur scène dont une danseuse et une choriste qui chante d’ailleurs aussi. Il y a également Tapé Mabo du Village Ki-Yi à la percussion, deux autres musiciens abidjanais, mon mari Colin Laroche de Féline à la guitare. Ça va être un mélange de nos trois albums «Ano Néko» (2004), «Na Afriki» (2006), “Djékpa Layo”, que nous allons servir au public.
N.V. : On s’attendait à vous dans une grande salle. Pourquoi à l’Acoustic ?
D.G. : Parce que c’est la première fois que je fais un concert à mon nom à Abidjan. Le premier, en 2006, c’était avec plusieurs collègues dans le cadre du Mémorial Marcellin Yacé initié par Kady Bomou. La deuxième fois, c’était à l’occasion de la Nuit des Etoiles, en 2009, avec Barbara Kanam et Manou Galo. Alors si je donne ces spectacles toute seule aujourd’hui, c’est pour jauger le terrain. Après on verra donc ce qu’on fera plus tard.
N.V. : Partagerez-vous la scène avec votre père Boni Gnahoré ?
D.G. : Tout va dépendre de lui. Sinon rien n’est encore arrêté.
N.V. : Que cela vous procure-t-il le fait de jouer avec lui ?
D.G. : Cela me procure naturellement beaucoup de plaisir. Je profite de sa sagesse. Vous savez, en tant que musicienne, je suis ses traces depuis l’âge de 12 ans. On a déjà joué deux à trois fois ensemble à Strasbourg, chez lui. C’est encore un plaisir pour moi d’être avec lui à l’enregistrement de l’émission de la RTI 1, « Samedi ça me dit », aux Deux Plateaux-Sococé. Donc, il nous a ouvert les portes et on nous on travaille, on tourne à travers le monde entier pour lui aussi.
N.V. : Comment se porte votre carrière en Europe ?
D.G. : Il y a des jours ça va, il y a des jours ça ne va pas. Comme on ne vit que de ça, quand ça ne va pas, on se démène pour tout débloquer. On donne par-ci des cours de danse, par-là des cases pour pouvoir manger en entendant que tout s’améliore. Quand ça va, on fait de petits comme de grands festivals.
N.V. : Combien de dates avez-vous fait dans le courant de 2011 ?
D.G. : L’an dernier, on a eu à faire 70 dates. En on en a pour l’instant que 10 pour 2012.
N.V. : Après Abidjan ?
D.G. : C’est la Hollande, l’Allemagne et la France.
Entretien réalisé par
Schadé Adédé