Le pouvoir d’achat de la population reste toujours faible face aux prix des denrées alimentaires qui augmentent chaque jour un peu plus. Malgré les efforts du gouvernement à revoir les prix à la baisse, le constat reste toujours le même. Le marché est de plus en plus cher et les femmes éprouvent de plus en plus du mal à remplir leur panier. L’Intelligent d’Abidjan, le quotidien dont vous avez rêvé, a fait le tour de quelques marchés pour s’imprégner de la situation.
Il est pratiquement 9 heures ce jeudi 5 janvier 2012 lorsque nous nous rendons sous un soleil de plomb au marché d’Aboboté situé au Plateau Dokui pour échanger avec des ménagères de cette commune. Les femmes se promènent dans ce marché avec des paniers en mains et d’autres avec des sachets. Dame Pascale. E qui se rend presque chaque jour dans ce marché pour faire ses courses a décrit le calvaire quotidien des ménagères. Pour cette dernière, ‘’nourrir une famille d’au moins cinq personnes pendant deux jours avec une somme de 3000F Cfa est quasi impossible de nos jours’’. «Le prix du Kg de la viande revient à 2000F Cfa, le Kg du riz Uncle Sam long grain coûte 700F CfA, 500F Cfa pour le kg de tomate, le kg d’oignon coûte entre 300FCfa et 500 F Cfa selon la variété, le kg de la pomme de terre tourne autour de 500FCfa. Comment peut-on joindre les deux bouts et manger à sa faim avec une ‘’popote mensuelle’’ de 30 000F Cfa», s’est-elle interrogée. Mme Henriette K. rencontrée devant un étalage de poissons fumés a l’air plongé dans des calculs. «Vraiment le marché est très cher et on a du mal à bien se nourrir dans de telles conditions. Au départ mon mari me donnait 4000F Cfa pour une famille de 4 personnes à nourrir pendant deux jours et c’était pas du tout facile. Il pensait même que je prélevais une partie de cette somme pour mes dépenses personnelles mais une fois, il m’a accompagné et là je vous assure qu’il a même ajouté 1000F Cfa sur les 4000F Cfa», a-t-elle confié. Mais la tendance n’est pas pareille au sein de toutes les familles où le quota des 3 repas par jour n’est plus respecté. Dame Aïcha Koné a précisé qu’au sein de sa famille, seuls les enfants de moins de 10 ans sont concernés par le petit déjeuner. Son mari étant un chauffeur de taxi, cette mère de 5 enfants se préoccupe plus de ses enfants en bas âge qui ont droit aux trois repas par jour. Les autres se débrouillent dans de petits métiers et rentrent le soir pour prendre le repas du soir. Une vendeuse de riz répondant au nom de Nadia.G nous a livré les difficultés que rencontrent les revendeurs. «Le prix du sac de riz augmente chaque jour sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Les revendeurs qui prennent souvent 25 sacs se retrouvent avec 20 sacs et on est obligé d’augmenter à notre tour les prix pour rentrer en possession de nos fonds. A en croire cette dernière, le prix du sac de riz Uncle Sam (25 kg) est de 17 500 FCFA, les brisures sont à 11 000 FCFA alors que le sac de riz Uncle Sam cassé une fois revient à 8 000 FCFA. En général, le sac de riz de 25 kg de n’importe quelle marque tourne autour de 11000 FCFA, les sacs de 50 Kg sont à 21 000 FCFA alors que les sacs de 15 Kg coûtent dans les 8 000 FCFA», indique-t-elle. En effet, dans le cadre de cette tendance haussière, aucun produit alimentaire n’est à la portée des consommateurs. Ainsi, la boîte de sardine qui coûtait 350 FCFA passe maintenant à 400 FCFA, le prix du litre d’huile est à 1200 FCFA, le paquet de couscous coûte 1000 FCFA. La tendance haussière des prix concerne le secteur des légumes dont l’aubergine, la tomate, l’ail. Les poissons fumés et frais aussi commencent à être chers sur le marché. Du coup, bon nombre de ménagères comme Dame Maïmouna.S préfèrent cuisiner des sauces lourdes comme la sauce graine, la sauce arachide avec des poissons secs pour satisfaire la maisonnée. La préférence de ces femmes en ce temps de cherté se porte sur les poissons fumés et secs. Même son de cloche au Forum des marchés d’Adjamé et au marché Gouro où se plaignent les consommateurs. Dame Yvette B. a décrié cette hausse des prix des denrées alimentaires pendant que les salaires sont restés statiques. Elle a souhaité que l’Etat se penche un peu plus sur le cas de cette hausse des prix pour que chaque ’Ivoirien puisse manger à sa faim. «La situation est dure, on n’arrive plus à satisfaire nos familles. Les prix sont de plus en plus chers et on ne sait plus quoi faire, ni vers qui se tourner puisque chacun rejette la responsabilité sur l’autre», a précisé dame Yvette.B.
Larissa G.
Il est pratiquement 9 heures ce jeudi 5 janvier 2012 lorsque nous nous rendons sous un soleil de plomb au marché d’Aboboté situé au Plateau Dokui pour échanger avec des ménagères de cette commune. Les femmes se promènent dans ce marché avec des paniers en mains et d’autres avec des sachets. Dame Pascale. E qui se rend presque chaque jour dans ce marché pour faire ses courses a décrit le calvaire quotidien des ménagères. Pour cette dernière, ‘’nourrir une famille d’au moins cinq personnes pendant deux jours avec une somme de 3000F Cfa est quasi impossible de nos jours’’. «Le prix du Kg de la viande revient à 2000F Cfa, le Kg du riz Uncle Sam long grain coûte 700F CfA, 500F Cfa pour le kg de tomate, le kg d’oignon coûte entre 300FCfa et 500 F Cfa selon la variété, le kg de la pomme de terre tourne autour de 500FCfa. Comment peut-on joindre les deux bouts et manger à sa faim avec une ‘’popote mensuelle’’ de 30 000F Cfa», s’est-elle interrogée. Mme Henriette K. rencontrée devant un étalage de poissons fumés a l’air plongé dans des calculs. «Vraiment le marché est très cher et on a du mal à bien se nourrir dans de telles conditions. Au départ mon mari me donnait 4000F Cfa pour une famille de 4 personnes à nourrir pendant deux jours et c’était pas du tout facile. Il pensait même que je prélevais une partie de cette somme pour mes dépenses personnelles mais une fois, il m’a accompagné et là je vous assure qu’il a même ajouté 1000F Cfa sur les 4000F Cfa», a-t-elle confié. Mais la tendance n’est pas pareille au sein de toutes les familles où le quota des 3 repas par jour n’est plus respecté. Dame Aïcha Koné a précisé qu’au sein de sa famille, seuls les enfants de moins de 10 ans sont concernés par le petit déjeuner. Son mari étant un chauffeur de taxi, cette mère de 5 enfants se préoccupe plus de ses enfants en bas âge qui ont droit aux trois repas par jour. Les autres se débrouillent dans de petits métiers et rentrent le soir pour prendre le repas du soir. Une vendeuse de riz répondant au nom de Nadia.G nous a livré les difficultés que rencontrent les revendeurs. «Le prix du sac de riz augmente chaque jour sans qu’on ne sache vraiment pourquoi. Les revendeurs qui prennent souvent 25 sacs se retrouvent avec 20 sacs et on est obligé d’augmenter à notre tour les prix pour rentrer en possession de nos fonds. A en croire cette dernière, le prix du sac de riz Uncle Sam (25 kg) est de 17 500 FCFA, les brisures sont à 11 000 FCFA alors que le sac de riz Uncle Sam cassé une fois revient à 8 000 FCFA. En général, le sac de riz de 25 kg de n’importe quelle marque tourne autour de 11000 FCFA, les sacs de 50 Kg sont à 21 000 FCFA alors que les sacs de 15 Kg coûtent dans les 8 000 FCFA», indique-t-elle. En effet, dans le cadre de cette tendance haussière, aucun produit alimentaire n’est à la portée des consommateurs. Ainsi, la boîte de sardine qui coûtait 350 FCFA passe maintenant à 400 FCFA, le prix du litre d’huile est à 1200 FCFA, le paquet de couscous coûte 1000 FCFA. La tendance haussière des prix concerne le secteur des légumes dont l’aubergine, la tomate, l’ail. Les poissons fumés et frais aussi commencent à être chers sur le marché. Du coup, bon nombre de ménagères comme Dame Maïmouna.S préfèrent cuisiner des sauces lourdes comme la sauce graine, la sauce arachide avec des poissons secs pour satisfaire la maisonnée. La préférence de ces femmes en ce temps de cherté se porte sur les poissons fumés et secs. Même son de cloche au Forum des marchés d’Adjamé et au marché Gouro où se plaignent les consommateurs. Dame Yvette B. a décrié cette hausse des prix des denrées alimentaires pendant que les salaires sont restés statiques. Elle a souhaité que l’Etat se penche un peu plus sur le cas de cette hausse des prix pour que chaque ’Ivoirien puisse manger à sa faim. «La situation est dure, on n’arrive plus à satisfaire nos familles. Les prix sont de plus en plus chers et on ne sait plus quoi faire, ni vers qui se tourner puisque chacun rejette la responsabilité sur l’autre», a précisé dame Yvette.B.
Larissa G.