Il est vrai, malgré les complaintes des ménagères et commerçantes, il convient de situer les responsabilités. Et à ce sujet, les habitants du quartier ‘‘Jean Folly’’ ne sont pas exempts de tout reproche. Les branchements clandestins voire frauduleux sont la conséquence directe des pannes de transformateurs. Le constat que l’on fait, c’est que le dimensionnement de l’équipement n’est pas en adéquation avec la consommation d’électricité des populations. Plusieurs milliers d’habitants squattent sur le transformateur sans payer convenablement ce qui doit revenir à la Cie (Compagnie ivoirienne d’électricité). Donc une surcharge due à des branchements anarchiques. Des opérations commerciales ont même eu lieu selon la Cie, dans les zones de Adjahui-Koubé (fin 2010), Petit Bassam (2010), Cocoteraie (septembre 2011). Mais les habitants préfèrent se complaire dans cette situation en faisant des ‘‘deals’’ avec les revendeurs à qui ils reversent mensuellement 2000 Fcfa. Ce sont donc ces revendeurs, protégés par les populations qui encouragent selon certaines indiscrétions, les habitants à manifester dès qu’il y a rupture d’électricité. Alors que ce sont ces mêmes revendeurs qui fraudent à travers des branchements anarchiques qui font cramer les transformateurs. Occasionnant ainsi ces absences d’électricité. Au lieu donc de manifester, ces populations gagneraient à se mettre en règle et à ne pas se faire complice de l’anarchie.
JEA
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