«A monsieur le Directeur général de la Sidam. Nous vous informons par la présente que suite à une rencontre avec le Directeur général de la douane, le lundi 2 janvier à 12h, il a décidé de libéraliser la couverture sanitaire des agents des douanes. Aussi, en qualité de co-signataire du contrat de base en date du 24 septembre 1993, sous le numéro de police 381064, qui nous lie, nous vous prions de nous accorder une prorogation de garantie pour une durée de trois mois à compter de la date de signature du présent, en attendant la formalisation des modalités et formalités nécessaires pour la couverture sanitaires des agents des douanes et leurs familles respectives… ».
C’est la quintessence du courrier que le collectif des syndicats a adressé au Directeur général de la Sidam pour le rassurer sur la continuité du « mariage » qui lie les deux entités. Est-ce l’épilogue des intrigues qui avaient cours au sein de la mamelle nourricière de l’économie ivoirienne ? On ose l’espérer. En tout cas, la maison était secouée par une affaire cocasse de clientélisme. En effet, La direction, selon des informations dont disposons, voulait rompre le contrat avec la Sidam pour non respect de certaines clauses qui lient les deux parties. Quoi de plus normal de changer un assureur qui n’est pas à la hauteur de la tâche. Mais le hic dans cette affaire, c’est que les syndicats opérant dans cette mamelle nourricière, sont pour le « mariage » avec la Sidam. Ce qu’ils viennent de confirmer.
La société Sonar pressentie pour succéder à la Sidam n’est pas de nature à rassurer tous à la douane. Là-bas, il se murmure que son actionnaire majoritaire est Balafon Investissement qui serait une propriété du Premier ministre Guillaume Soro. Nos sources vont plus loin pour dire que l’actuel Dg de la douane subirait des pressions venant de l’entourage de Soro pour qu’il signe le juteux contrat avec Sonar. Les appels d’offre n’étant que pure diversion. Même là encore, il se dit que Sonar ne remplit pas le principal critère de la direction pour l’appel d’offres, à savoir un chiffre d’affaire de 4 milliards de Fcfa.
Sonar graviterait autour de 2 milliards de Fcfa de chiffres d’affaires. Dans cette affaire hautement politique, la tutelle, le ministère de l’Economie et des Finances, joue les équilibristes. Selon des sources proches du dossier, Charles Diby refuse de trancher. Se tenant à équidistance du camp Soro et celui du Dg de la Sidam, Sylla Sékou, neveu de Youssouf Sylla, maire d’Adjamé. Au demeurant, la bonne gouvernance que prône le pouvoir Ouattara ne saurait s’accommoder de passe-droits et autre favoritisme au risque d’envoyer dans les cartons la charte d’éthique.
Tché Bi Tché
C’est la quintessence du courrier que le collectif des syndicats a adressé au Directeur général de la Sidam pour le rassurer sur la continuité du « mariage » qui lie les deux entités. Est-ce l’épilogue des intrigues qui avaient cours au sein de la mamelle nourricière de l’économie ivoirienne ? On ose l’espérer. En tout cas, la maison était secouée par une affaire cocasse de clientélisme. En effet, La direction, selon des informations dont disposons, voulait rompre le contrat avec la Sidam pour non respect de certaines clauses qui lient les deux parties. Quoi de plus normal de changer un assureur qui n’est pas à la hauteur de la tâche. Mais le hic dans cette affaire, c’est que les syndicats opérant dans cette mamelle nourricière, sont pour le « mariage » avec la Sidam. Ce qu’ils viennent de confirmer.
La société Sonar pressentie pour succéder à la Sidam n’est pas de nature à rassurer tous à la douane. Là-bas, il se murmure que son actionnaire majoritaire est Balafon Investissement qui serait une propriété du Premier ministre Guillaume Soro. Nos sources vont plus loin pour dire que l’actuel Dg de la douane subirait des pressions venant de l’entourage de Soro pour qu’il signe le juteux contrat avec Sonar. Les appels d’offre n’étant que pure diversion. Même là encore, il se dit que Sonar ne remplit pas le principal critère de la direction pour l’appel d’offres, à savoir un chiffre d’affaire de 4 milliards de Fcfa.
Sonar graviterait autour de 2 milliards de Fcfa de chiffres d’affaires. Dans cette affaire hautement politique, la tutelle, le ministère de l’Economie et des Finances, joue les équilibristes. Selon des sources proches du dossier, Charles Diby refuse de trancher. Se tenant à équidistance du camp Soro et celui du Dg de la Sidam, Sylla Sékou, neveu de Youssouf Sylla, maire d’Adjamé. Au demeurant, la bonne gouvernance que prône le pouvoir Ouattara ne saurait s’accommoder de passe-droits et autre favoritisme au risque d’envoyer dans les cartons la charte d’éthique.
Tché Bi Tché
