Comme la langue et les dents, les populations Abidji et Malinké de Sikensi, sont obligées de vivre ensemble. Il le faut d’autant plus que les deux peuples vivent et ont vécu en symbiose depuis près d’un siècle. Dans sept ans, soit en 20 19, cela fera un siècle que la famille Diaby, venue de Samatiguila s’y est installée. Transporteur, le vieux Diaby a fini par se sédentariser à Sikensi. Depuis, d’autres familles s’y sont installées. Les deux communautés ont alors vécu en harmonie. Aujourd’hui, personne dans un camp comme dans l’autre ne comprend ce qui est arrivé. C’est pourquoi, lors des différentes rencontres, les deux communautés ont convenu de ne pas trancher pour dire qui a raison ou qui a tort, mais simplement d’inviter à aller à la paix.
Du côté Abidji ou du côté Malinké, on est sûr d’une chose, il faut vite oublier cet épisode douloureux. En 2002 et même récemment lors de la crise postélectorale, Sikensi a été cité en modèle, parce les populations ont su sauvegarder la fraternité, un acquis d’un siècle de vie commune.
TL
Du côté Abidji ou du côté Malinké, on est sûr d’une chose, il faut vite oublier cet épisode douloureux. En 2002 et même récemment lors de la crise postélectorale, Sikensi a été cité en modèle, parce les populations ont su sauvegarder la fraternité, un acquis d’un siècle de vie commune.
TL